diciembre 30, 2021

« L’autoédition n’est pas bien vue, surtout par les librairies. D’habitude les librairies ne prennent pas de roman autoédité. Mais je me suis dit que quand on écrit son roman, il faut avoir de l’audace » | Entretien avec Marième Ndir, auteure du roman Destins croisés


Mamadou Sakine
Le Quotidien SN (@QuotidienSN)




« Marième Ndir vient de publier le tome II de son roman, Destins croisés, 5 ans après le tome I. Il y a une dizaine d’années, ses nouvelles littéraires berçaient le cœur des grands lecteurs du journal Le Quotidien et aujourd’hui, sa passion pour l’écriture qui grandit de jour en jour. Elle s’est prêtée à un jeu de questions-réponses avec Le Quotidien chez elle, au quartier Golf nord à Guédiawaye. Toujours souriante, Marième Ndir nous parle dans cet entretien de son nouveau bébé, qui a été présenté au public samedi dernier à la librairie Didactika.


» Après le tome I de votre livre Destins croisés il y a 5 ans, vous venez de publier le tome II. Faites-nous une description de l’ouvrage ?

» Destins croisés Tome II, si je devais résumer le livre en une phrase, je le résumerais ainsi : comment les rencontres qu’on fait dans, que cela soit les rencontres professionnelles, les rencontres personnelles, impactent notre vie. Destins croisés Tome II, c’est la suite du tome I qui mettait en scène la vie de Sénégalaises vivant à Paris. Ce sont des histoires d’amitié et d’amour. Les personnages ont évolué et ce tome nous entraîne dans les péripéties de leurs vies.


» D’où vous est venue l’idée de faire ce roman ?

» L’idée est partie d’une nouvelle. J’étais plus habituée à écrire des nouvelles. J’avais commencé par publier des nouvelles dans les cahiers de vacances du journal Le Quotidien. Je voulais au départ faire un recueil de nouvelles. Je me suis dit pourquoi ne pas rassembler ces nouvelles et en faire une histoire, des gens qui se connaissent dont les destins se croisent. C’est comme ça qu’est née l’idée du roman.

» Quand j’ai commencé à écrire les nouvelles, j’étais au Sénégal. Après, quand je suis partie en France peut-être ma vie là-bas m’a influencée. Je suis partie sur l’idée de Sénégalaises vivant en France. Trois amies qui sont intimement liées, qui développent une forte amitié. Je raconte l’histoire d’amitié entre ces trois femmes mais aussi leurs histoires avec les hommes.


» C’est une fiction mais est-ce que les lecteurs peuvent avoir une idée sur le mode de vie de ces Sénégalaises à Paris ?

» Peut-être un aperçu parce qu’il y a beaucoup de fiction. Le roman ne reproduit pas exactement le mode de vie des Sénégalaises en France. Pour le tome I par exemple, il y a des gens qui vont lire le livre, ils vont dire : “Ah ! C’est comme ça que les femmes se comportent en France.” Mais non pas exactement. J’ai essayé d’écrire de façon très décomplexée. Bien sûr qu’il y a un certain mode de vie des Sénégalaises en France qu’on perçoit dans le roman mais pas totalement. Destins Croisés Tome II, ce n’est pas simplement une histoire d’amour.

» La plus grande histoire du roman, c’est une histoire d’amitié, à savoir Nina et Khady. Pour moi, c’est l’histoire la plus importante du roman. Et je voulais créer des caractères où les gens se retrouvent et souvent des lectrices m’interpellent et me disent qu’elles se voient comme une Nina, une Khady, une Sali. Ça signifie qu’il y a une part de réalisme, de réalité dans le roman.


» Qu’est-ce qui caractérise l’amitié entre Nina et Khady ?

» Il y a surtout l’affection parce que quand on parle d’amitié, il y a forcément l’affection. Ce sont des femmes de caractère. J’ai choisi des femmes au caractère bien trempé qui savent surmonter les difficultés qui sont en face. Donc il y a cette ressemblance des caractères qui renforcent leurs liens d’amitié, il y a aussi le courage et la sincérité. Ce sont des femmes sénégalaises modernes, fortes.


» Il y a de l’amour mais aussi de la déception dans le roman ?

» La déception était présente surtout dans le tome I. Par exemple, il y a un personnage qui s’appelle Sali. Elle, c’est la femme un tout petit peu naïve qui laisse vivre ses sentiments à fond. Donc elle a vécu une grande déception en amour. Heu­reusement, dans cette épreuve, il y avait Nina et Khady qui étaient là pour la requinquer, la soutenir. Cela prouve encore à quel point l’amitié est importante pour ces femmes.

» Ça c’est un élément qui est important. Parce que quand on est à l’extérieur, on ne voit pas ses parents, on ne voit personne. On n’a que ses amis. C’est là vraiment que l’amitié prend son sens.


» Destins croisés, c’est une fiction mais est-ce que quelque part c’est une histoire réelle tirée des relations entre l’auteure Marième et ses copines ?

» Pas totalement. (Rires). S’il y a une part de réalité, je dirais peut-être que c’est 1 % ou 5 %. C’est plus de la fiction que de la réalité. Destins Croisés Tome II, ce n’est nullement mon autobiographie, c’est surtout de la fiction.


» Pourquoi le choix de faire de l’autoédition ?

» Pour le premier roman Destins Croisés, j’ai fait ce choix automatiquement. Je n’avais envoyé le manuscrit à aucune maison d’édition. C’est vrai que c’était dur. J’ai fait surtout ce choix parce que je n’avais pas la patience d’attendre la réponse incertaine d’une maison d’édition. Je me suis dit pourquoi ne pas profiter de la facilité que procure la plateforme d’autoédition d’Amazon.

» Donc dès que j’ai fini d’écrire le roman, j’ai publié le manuscrit sur Amazon et au Sénégal les gens n’ont pas facilement accès à cette plateforme, du coup j’ai décidé de faire un tirage papier. C’était compliqué, je peux vous dire et ça a un coût aussi financier. Quand vous êtes autoédité, vous avez plusieurs casquettes. Vous avez la casquette d’écrivain, d’éditeur, de marketeur, de communicant et tout. Quand vous terminez la rédaction du manuscrit, il faut le mettre en forme et quand on est novice, ça vous prend énormément de temps. Je vous dis il y a des moments, je n’étais pas découragée mais je n’en étais pas loin. Après il faut bien sûr payer le coût de l’impression.

» Il faut faire appel à des prestataires. C’est une formation au métier d’éditeur. Je suis assez têtue de nature et quand je veux quelque chose, je me donne les moyens d’atteindre mes ambitions. Je me disais qu’il fallait coûte que coûte que je publie mon roman. Le coût financier ne m’a pas stoppée. L’énergie à fournir non plus ne m’a pas stoppée.


» Comment vous avez réussi à le mettre à la disposition des librairies ?

» Ça, c’est une question très intéressante. L’autoédition n’est pas bien vue, surtout par les librairies. D’habitude les librairies ne prennent pas de roman autoédité. Mais je me suis dit que quand on écrit son roman, il faut avoir de l’audace. Je n’ai pas hésité à contacter les librairies. Et la première librairie que j’ai contactée et qui m’a donné une réponse favorable, c’est la librairie Didactika. C’est pour ça que c’est ma librairie de cœur.

» C’est avec eux que tout a commencé. Mon premier roman était distribué par trois librairies parisiennes en plus de librairies implantées au Sénégal. Destins Croisés Tome II est disponible aussi en librairie au Sénégal et sur les sites Amazon et Fnac.


» Vous en êtes à votre deuxième roman. Peut-on savoir d’où vous vient cette passion pour l’écriture ?

» Tout commence par la passion pour la lecture. Quand j’étais adolescente, j’aimais beaucoup la lecture. Je passais mon temps à lire. Les gens me taquinaient en disant qu’ils ne me voyaient jamais sans un livre à la main. Et justement c’est de là qu’est née la passion pour l’écriture. Je me rappelle quand j’étais au lycée, j’écrivais des poèmes que je faisais lire à des camarades de classe qui m’encourageaient et disaient que c’était bien.


» Destins croisés, tome I, tome II, est-ce qu’il y aura un tome III, ou ce sera une autre histoire ?

» Pour le moment, je ne sais pas encore. (Sourire) Peut-être qu’il y aura une suite. Tout est possible. Mais ce qui est sûr, c’est que j’ai pas mal de projets littéraires.


» Quel message pour ceux ou celles qui ont envie d’écrire mais qui hésitent à cause des difficultés ?

» Je leur dis de ne pas abandonner. Quand on veut écrire il ne faut pas abandonner. Si on donne son manuscrit à une maison d’édition et qu’elle le refuse et qu’on croit à son projet, il faut aller jusqu’au bout. Maintenant ce qui est bien, c’est qu’il y a des plateformes qui facilitent l’autoédition.

» Il y a Amazon qui nous permet de publier facilement entre autres plateformes. Et si on veut rendre son roman disponible au Sénégal, on peut contacter un imprimeur et faire le tirage de son roman. Le processus n’est pas simple mais la satisfaction qu’il y a au bout mérite tous les efforts et les difficultés. Je me rappelle mon émotion la première fois que j’ai tenu mon roman entre mes mains. Je suis bien contente aussi d’avoir concrétisé le projet Destins Croisés Tome II et j’espère que d’autres œuvres vont suivre. »


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diciembre 14, 2021

«Estrategias del desexilio: la marca de los objetos en la construcción de un relato común»



Catalina Donoso Pinto
«Estrategias del desexilio: la marca de los objetos en la construcción de un relato común»

Estudios Avanzados, n.º 28 (2018)

Estudios Avanzados | Instituto de Estudios Avanzados | Universidad de Santiago de Chile | Santiago de Chile | CHILE


Extracto de páginas 35, 37, 39, 38-39 de la publicación en PDF. Véanse las referencias en la publicación original del texto.




«Antes de partir al exilio, Angelina Vázquez había sido una activa militante del MIR y una de las pocas mujeres cineastas que ya contaba con al menos una obra fílmica de su autoría al momento del golpe militar de 1973. Que Finlandia fuera el país que la acogiera tras su expulsión tuvo que ver con los vínculos que estableció poco tiempo antes, cuando un equipo de filmación finlandés que se encontraba trabajando en Chile requirió de una traductora y la labor le fue asignada a ella. Una vez en Finlandia retomó lazos con la productora independiente que había estado en el país (Epidem) y en gran parte gracias a ello pudo continuar con su obra –no sin dificultades– en el territorio donde se desarrolló su exilio.

»Fue a inicios de los ochenta, tras haber realizado bajo su alero otras producciones fílmicas, que propuso regresar a Chile de forma clandestina, para reencontrarse con el paisaje natural, cultural y humano de la tierra que había tenido que dejar a la fuerza y que le dolía a diario, y registrar ese viaje de manera que se convirtiera en su próximo proyecto audiovisual. Este fue el origen de Fragmentos de un diario inacabado, que para entonces no tenía tal título y que además de una obra documental en estricto, es un intento de desexilio desde el relato así como desde la experiencia concreta del retorno ilegal.

»Durante las semanas que alcanzó a estar en el país, Angelina llevó un diario que quedó, como indica el nombre de su obra, inacabado, ya que su presencia fue detectada por los organismos de seguridad y se le expatrió por segunda vez, dejando la producción del film en otras manos, que siguieron las instrucciones que ella había dejado. Según aclara en una entrevista, el equipo ya había previsto que ella sería descubierta y probablemente no podría llevar a cabo el rodaje hasta el final, de modo que esta dirección subsidiaria, de la que se hace cargo Pablo Perelman, era ya en la etapa germinal del proyecto, parte sustancial de su propia concepción.

»En ese sentido la idea de fragmentación está dada desde el origen, por un relato que se construye desde múltiples voces, las entrevistadas y entrevistados que Angelina escoge como testimonios vivos y reflexivos de lo que ocurre entonces en el país, pero también a causa de esta mirada escindida que recoge las imágenes haciéndose cargo de una autora que no está, que ha sido deportada. Otra vez.


»[...]


»Más adelante, mediante la descripción de la enfermedad de su madre, explica la relevancia de un otro “testigo” para la elaboración y la socialización del propio dolor. En este sentido, el dolor del exilio de Angelina se transpone a una experiencia compartida que quiere explorar las heridas de aquellos que se quedaron. Dos años en Finlandia, su primera producción fuera de Chile, sea quizás una versión preliminar de ese intento por hurgar en las vivencias de otros a fin de comprender la propia.


»[...]


»Si todo texto es un tejido de ecos, como escribiera Roland Barthes, la idea de rumor que descansa aquí, promueve una noción de discurso que no pertenece enteramente a nadie: “el folklore es un rumor que va de casa en casa”, se destaca en intertítulos en el documental (figura 1). Entrevistada sobre esta obra en particular y el ejercicio de reflexión y elaboración al que sometió a sus entrevistados, Angelina comenta:

»“Cuando te conectas con lo que haces y te conectas con los demás, y en ese instante en que estás hablándole a otro te das cuenta de que estás hablando sobre ti mismo”. Podríamos decir que este documental en su totalidad es un cuestionamiento radical de los límites entre el yo y los otros y un modo de romper con el estigma del exilio a partir del gesto de la entrada clandestina buscando intensificar los lazos que protegen su relación con otros: los que la sustituyen, la escritura que la inviste y los testimonios que la ayudan a comprender su propia experiencia: distinta pero equivalente.


»[...]


»La autoría de la obra se construye a partir de múltiples voces y experiencias, y todas ellas pueden intercambiarse y vincularse con la de la propia directora como piezas clave de su mirada personal sobre el país que había dejado. Podría proponerse un ejercicio en que se rastreara la manera en que cada individualidad sustituye y complementa la presencia faltante de Vázquez. En este caso particular invito a leer este reemplazo a través del personaje de Irma, la madre de Jorge Müller, que abre el archivo de su pérdida solo a partir de esta participación en el documental.

»Así mismo lo explica en la obra: “pasaron casi nueve años que yo no tenía el valor para sacarlas (las fotografías)”. Angelina Vázquez conserva ella misma un acucioso y extenso archivo relativo a su trayectoria como cineasta. Es una mujer que conserva cartas, fotografías, material de difusión y otros variados documentos. El valor que la autora otorga a la conservación de objetos puede muy bien analogarse con el poder atribuido al archivo clausurado que la madre de Jorge Müller posee, y que solo reactiva cuando es invitada a hablar ante cámara.

»Su discurso se elabora en gran parte alrededor de la mutación que su propia personalidad ha vivido; esta “transformación” (que el personaje de Isabel Aldunate también refiere), puede generar intensas conexiones con la propia mutación que ha sufrido Angelina como exiliada. Son contextos y situaciones distintas, pero que pueden encontrarse en ese modo de ser “otro”. Irma nos dice: “mi vida, antes de que mi hijo desapareciera, era como una dueña de casa de clase media acomodada, común y silvestre, yendo a tecitos, yendo a té-canastas [...], porque después me di cuenta de que un ser humano no necesita que uno le entregue un poco de plata, que le entregue una chaqueta, sino que le entregue su mano, que le entregue un poco de uno misma”.

»En la escena inmediatamente anterior a esta entrevista, vemos a Irma cantando con el grupo folclórico, y una carta que replica la escena que su voz en off nos relata. En este fragmento vemos no solo la introducción del personaje a partir de su mutación (la nueva Irma en la que se transforma tras la pérdida de su hijo) y su incorporación a un colectivo, sino también la importancia de la escritura como extensión de la individualidad.

»Las notas del diario de Angelina se exponen de la misma manera, como imágenes cruciales para entender las otras, las icónicas, con las que dialogan en un mismo estatuto. Iván Pinto lee esta relación imagen/escritos, desde dos perspectivas: como recreación del clima “epistolar” del exilio, basándose en los propios dichos de la directora, y también “la escritura como parcialidad, como apunte provisorio, borrador, corregible, mutable, en movimiento” (Pinto 222). Yo diría también como elaboración de la escritura en cuanto otro cuerpo y otro territorio, un espacio utópico donde reconocer los encuentros entre distintos individuos, donde cada individualidad es también múltiple, y la escritura da la posibilidad de fijar, temporalmente, una de sus mutaciones.

»En “Cronotopías de la intimidad”, Leonor Arfuch revisa cómo la noción de intimidad tomó el carácter que hoy le concedemos a partir del siglo XVIII, y de qué manera la escritura tuvo un rol gravitante en la transformación de ese lugar imaginado como interior (y adosado al espacio doméstico, al “hogar” como interior y como interioridad) a una materialidad concreta: “La intimidad fue entonces, primariamente, escritura, palabra, decir performativo que construía su objeto, en contraposición con el espacio de lo público, ya dilatado hacia la gran ciudad” (Arfuch 241).»





diciembre 10, 2021

«Análisis pragmalingüístico de “todo hay que decirlo” y “por qué no decirlo”, dos construcciones en proceso hacia su fijación como operadores discursivos enunciativos»


Ester Brenes Peña (@Ester_Brenes)
«Enunciación, imagen social y gramaticalización: una aproximación al análisis de las construcciones “todo hay que decirlo” y “por qué no decirlo”»

ELUA, Anexo VI: «Macrosintaxis en construcción», 2019

Estudios de Lingüística. Universidad de Alicante (ELUA) | Universidad de Alicante | Facultad de Filosofía y Letras I | Departamento de Filología Española, Lingüística General y Teoría de la Literatura | Áreas de Lengua Española y de Lingüística General | Alicante | ESPAÑA

Se incluye a continuación un extracto seleccionado de las páginas 33 a 36, 37, 40, 44 y 50 de la publicación en PDF. Las referencias pueden consultarse en la ubicación original.

Enlace HTML.



«RESUMEN

»Este trabajo aborda el análisis pragmalingüístico de dos construcciones que han comenzado el proceso hacia su fijación como operadores discursivos. Nos referimos, en concreto, a las expresiones metalingüísticas “todo hay que decirlo” y “por qué no decirlo”. Ambas coinciden en su construcción de base (estructuras oracionales formadas a partir del verbo decir), en desarrollar valores enunciativos relacionados con el control que posee el hablante en la formulación de su discurso y en su vinculación con las operaciones de gestión de la imagen social.

»El estudio realizado aspira a identificar las funciones discursivas que han comenzado a actualizar en el plano macroestructural, a detallar el grado de fijación alcanzado por cada una de ellas y, en definitiva, a determinar si ambas construcciones han alcanzado o no el estatus de operador del discurso. Se trata, pues, de un trabajo que se centra en el aspecto productivo del sistema, dimensión poco abordada hasta el momento.



»INTRODUCCIÓN

»El estudio de la génesis y evolución de los marcadores del discurso es uno de los retos actuales de la Teoría de la Gramaticalización. En los últimos años, las investigaciones acerca de los procesos evolutivos sufridos por estas unidades se han multiplicado. Así, entre otros estudios, podemos encontrar investigaciones sobre la gramaticalización sufrida por los marcadores contraargumentativos (Garachana 1998), aquellos marcadores que proceden de verbos de percepción (Cuenca y Marín 2000), marcadores de reformulación (Pérez-Salazar Resano 2006; Herrero Ingelmo 2007), marcadores de digresión (Estellés 2011), marcadores de inhibición o indiferencia (Garcés Gómez 2011) marcadores argumentativos escalares (Fuentes Rodríguez 2013a), marcadores de confirmación (Garcés Gómez 2014) o marcadores de cierre discursivo (Garcés Gómez 2016).

»Sin embargo, los operadores discursivos, entendidos como “elementos cuya función discursiva no sale de los límites de su propio enunciado” y que se caracterizan por afectar a distintas macroestructuras (Fuentes Rodríguez 2003: 83), no han sido objeto de este tipo de investigaciones. De hecho, en esta línea solo contamos actualmente con trabajos sobre operadores como “toma” (González Sanz 2011), “como no podía ser de otra manera” (Fuentes Rodríguez 2012a), “lo que es más” (Fuentes Rodríguez 2014) “para colmo” (Fuentes Rodríguez 2016) o “lo que yo te diga” (Brenes Peña 2017).

»El proceso evolutivo de estas unidades, que poseen rasgos característicos y diferenciadores con respecto a los conectores extraoracionales, no ha sido, pues, debidamente delimitado. A ello pretende contribuir el presente trabajo.

»La finalidad principal de este artículo radica, por tanto, en el análisis pragmalingüístico de dos construcciones que han comenzado el proceso hacia su fijación como operadores discursivos que se mueven en el ámbito enunciativo. Nos referimos, en concreto, a las expresiones metalingüísticas “todo hay que decirlo” y “por qué no decirlo”. Además de proceder ambas de estructuras oracionales formadas con base en el verbo “decir”, estas construcciones también coinciden en desarrollar valores discursivos relacionados con el control que posee el hablante en la formulación de su discurso, así como en su vinculación con las operaciones de gestión de la imagen social.

»En consecuencia, nuestro trabajo aspira a identificar las funciones discursivas que han comenzado a actualizar en el plano macroestructural, a detallar el grado de fijación alcanzado por cada una de ellas y, en definitiva, a determinar si ambas construcciones han alcanzado o no el estatus de operador del discurso.

»El estudio realizado se basa en tres corpus recopilados por la Real Academia Española: el Corpus Diacrónico del Español (CORDE), el Corpus de Referencia del Español Actual (CREA) y el Corpus del Español del Siglo XXI (CORPES). Metodológicamente, seguimos las indicaciones de la Lingüística pragmática (Fuentes Rodríguez [2000] 2017).



»GRAMATICALIZACIÓN Y OPERADORES ENUNCIATIVOS: ¿UN BINOMIO INCOMPATIBLE?

»El estudio de los marcadores del discurso en el marco de la Teoría de la Gramaticalización supuso un revulsivo para las bases de dicha teoría. Las características morfológicas y sintácticas de estas unidades implican un proceso evolutivo distinto al contemplado hasta el momento, centrado en el análisis de gramaticalizaciones que generaban auxiliares, clíticos, afijos flexivos o formantes adverbiales. Piénsese, de hecho, que Meillet acuñó dicho término para aludir al proceso que permite “the attribution of a gramatical carácter to a previously autonomous word” (Meillet 1912:131). Es decir, en estos trabajos iniciales se mostraba la evolución de un término lingüístico hacia un elemento gramatical o morfológico más abstracto, posiblemente más reducido fonológicamente y con un menor significado referencial.

»El problema surge cuando nos topamos con procesos evolutivos distintos, como sucede en el caso de los marcadores del discurso (Schiffrin 1987; Fuentes Rodríguez 1996). Los adverbios (“entonces”, “luego”, “más aún”, etc.), formas verbales (“vamos”, “es decir”, etc.) o construcciones nominales con preposición (sin embargo, en otras palabras, etc.) de los que proceden estas unidades evolucionaron hacia una mayor libertad sintáctica y distribucional, así como hacia un mayor alcance estructural, dado que su ámbito o radio de acción pasaba de la oración al enunciado e incluso al texto. Asimismo, el proceso de subjetivización (Finegan 1995; Traugott 1995; Langacker 1999) sufrido por estas expresiones implica la sustitución de su contenido semántico designativo por un contenido procedimental, relacionado con las distintas macroestructuras textuales.

»Para algunos autores, este proceso evolutivo quedaba fuera de los límites de la gramaticalización, de modo que acuñaron otras denominaciones para aludir al mismo, como pragmaticalización o desgramaticalización (Erman y Kotsinas 1993; Aijmer 1994; Espinosa 2001-2002; Ridruejo 2002; Dostie 2004; Castillo 2008), lo que implica la creencia de que “en la gramática no hay pragmática” (Company 2004: 64), o, en otras palabras, de que los marcadores del discurso o los operadores no son elementos gramaticales.

»Desde nuestro punto de vista, sin embargo, consideramos que estas unidades “son parte de la misma gramática que los auxiliares, los cuantificadores o el artículo”, de modo que su evolución sí puede ser contemplada como un proceso de gramaticalización (Octavio de Toledo 2001-2002: 62-63). Las divergencias existentes entre las distintas cadenas evolutivas se deben a las disimilitudes formales que existen entre las unidades, pero ello no es óbice para afirmar que todas responden a un mismo proceso evolutivo gracias al cual determinadas formas, en ciertos contextos, adquieren nuevas funciones gramaticales (Hopper y Traugott 1993; Traugott, 2003).

»En consecuencia, abogamos por concebir la gramaticalización desde una perspectiva amplia, como “un cambio de cambios, que engloba distintas subclases y procesos” (Company 2004: 65). Desde este punto de vista, consideramos necesario abordar ahora el proceso evolutivo sufrido por los operadores discursivos. Frente a los marcadores del discurso, que presuponen siempre un primer segmento dada su función de conexión o enlace, los operadores limitan su acción al enunciado, actualizando valores relacionados con la dimensión macroestructural.

»Estas características formales, sintácticas y distribucionales propias hacen presuponer que su génesis y evolución presentan particularidades que deben ser detalladas si queremos perfilar adecuadamente el concepto y el proceso de la gramaticalización en general.






»REFLEXIONES FINALES: ¿DOS NUEVOS OPERADORES ENUNCIATIVOS?

»Las expresiones metalingüísticas “todo hay que decirlo” y “por qué no decirlo” han desarrollado, de forma paralela a su empleo intraoracional, un funcionamiento en el terreno macroestructural. Estas construcciones, gracias a un proceso de subjetivización, han adquirido un contenido procedimental relacionado con el nivel enunciativo, la función pragmática de comentario y las operaciones de gestión de la imagen social. Además, en virtud de la multidimensionalidad propia de este tipo de unidades, su empleo también tiene repercusiones en la dimensión argumentativa, la estructuración informativa e incluso el terreno modal.

»En este nuevo uso, las expresiones citadas no ejercen ninguna función sintáctica con respecto al verbo oracional, poseen libertad posicional y forman un grupo entonativo propio. Formalmente, han adquirido los rasgos característicos de los operadores discursivos (Fuentes Rodríguez 2003), si bien no han alcanzado un grado completo de fijación, ya que admiten tanto la reducción fónica (“hay que decirlo”) como la implementación (“por qué no decirlo a boca llena”, por ejemplo) y conviven con otras expresiones de semantismo más específico (“todo hay que reconocerlo”, “por qué no reconocerlo”).

»En conclusión, consideramos que nos encontramos ante dos operadores “en proceso”: dos expresiones que, sobre todo a partir de la última década, han desarrollado el funcionamiento extraproposicional propio de los operadores, sin alcanzar completamente su fijación formal. Su génesis se debe a la necesidad que posee el interlocutor de comunicar determinados contenidos relacionados, en este caso, con el terreno enunciativo, pero que, precisamente por su novedad, son difícilmente sistematizables en relación con las clasificaciones existentes hasta el momento.

»En el caso que nos ocupa, podrían ser caracterizadas como operadores enunciativos de comentario y protección de la imagen social propia, si bien la función de comentario solo está presente de manera secundaria en por qué no decirlo. En definitiva, a través de este tipo de estudios accedemos al aspecto creativo del sistema, dimensión poco analizada hasta el momento, pero de gran importancia para la descripción macrosintáctica del español, así como para la sistematización de los nuevos operadores y marcadores existentes en nuestro sistema lingüístico».



diciembre 03, 2021

José Ramón Penela: «La tipografía en el cine: usos, abusos y buenas costumbres». Masterclass impartida en Lightbox Academy: «Cada revolución trae consigo nuevas vías de expresión»



Blog de Lightbox Academy (@LightboxAcademy)



«Al comienzo de la masterclass, José Ramón Penela, “calentó motores” planteando a los asistentes qué es la tipografía, pasando de la definición técnica de José Martínez de Sousa a la definición clásica de Stanley Morison, quien declara que: “La tipografía es el tipo de arte de disponer correctamente el material de acuerdo con un propósito específico: el de colocar los tipos con vistas a prestar al lector la máxima comprensión del texto”.

»Partiendo de esta visión clásica y práctica, decidió avanzar un poco más y propuso a los oyentes contemplar la tipografía como una herramienta social. De este modo explicó cómo ha evolucionado a lo largo de los años, sobre todo debido al desarrollo tecnológico y la aparición de la publicidad, ya que ambos elementos consiguieron que la tipografía se socializase y se convirtiese en un medio de expresión en sí para todo el mundo.

»Siguiendo la línea temporal, gracias a la aparición del ordenador y con éste, programas específicos de edición, todo el mundo podía modificar las tipografías, adaptarlas, etc. Todo esto dio lugar a lo que posteriormente se conoció como “democratización de la tipografía”. Según José Ramón Penela “cada revolución tecnológica, trae consigo nuevas vías de expresión”, por lo que este momento de revolución digital supuso la transformación de la tipografía en un producto perteneciente a la cultura de masas, es decir, en una interacción entre tipografía y cultura.

»A la hora de ejemplificar esta interacción, José Ramón Penela, se centró en la relación existente entre la tipografía y su uso tanto en la literatura como en el cine. Un uso que se basó en la adaptación de los tipos a los medios en los que se aplicaban, ya que desde este momento se tenía en cuenta el contexto y la temática de cada una de las obras en cuestión a la hora de aplicar cualquier tipo de letra a portadas, cartelería, etc.

»De este modo y apoyándose en la nueva definición de José María Ribagorda: “La tipografía es un sistema de signos que no sólo trasladan palabras, si no que trasladan identidad y significado como cualquier tipo de imagen”, mostró hasta dónde ha llegado este medio de expresión y por qué se ha convertido en parte de la cultura social.

»Posteriormente explicó el concepto de “tipografía cinética”, que apareció a la vez que los nuevos programas de edición y diseño, los cuales permitieron dotar de “vida” a los tipos, permitiendo su movimiento en el espacio y tiempo. Este proceso permitió que las letras se convirtieran en actores de la acción, apoyando la transmisión del mensaje de dos formas: una cognitiva y otra afectiva, siendo esta última la que establece una conexión directa con el espectador. Todo este dinamismo llevó a la aplicación de la tipografía al cine, tanto en la cartelería correspondiente, como en la presentación de la temática a través de los créditos».


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Todos nos comunicamos con todos, o podemos hacerlo. El lenguaje no deja de fulgurar, de reaparecer en todo lugar expuesto a sus matices, mutaciones, aplicaciones, transformaciones


Manuel Cebral Loureda
«Lapsus, interrupciones, balbuceos... La filosofía del lenguaje y los algoritmos de procesamiento del lenguaje natural de Deleuze»

Psique, vol. XV, n.º 1 (2019)

Psique. Revista Científica de Psicologia | Universidade Autónoma de Lisboa | CIP – Centro de Investigação em Psicologia | Lisboa | PORTUGAL

Se incluye a continuación un extracto seleccionado de las páginas 69 a 72 de la publicación en PDF. Las referencias pueden consultarse en la publicación original.
Licencia Creative Commons.




Estallar el lenguaje: agramaticalidad y la asintaxis

Ya en Lógica del sentido, Deleuze ya se refiere al deseo del esquizo de fonetizar la lengua, para integrar el lenguaje en un todo, huir de la gramaticalidad materna, hacer bien estallar o bien fluidificar el lenguaje para instaurarlo en un cuerpo sin órganos. Se trata de crear una especie de masa, de continuo fluido, un bloque o masa de mar, un lenguaje sin articulación para ese cuerpo sin órganos; por eso el esquizofrénico realiza también operaciones en las que en vez de hacer estallar las consonantes, las vuelve indisociables «humedeciéndolas» al unirlas por vocales reducidas a signos blandos, de tal modo que las palabras quedan «humedecidas o casi impronunciables pero como otros tantos gritos activos en un soplo continuo» (Deleuze, 2011, p. 105).

Es la palabra-pasión que estalla en sus valores fonéticos y la palabra-acción que suelda valores tónicos inarticulados (Deleuze, 2011, p. 106). Pero todo esto sucede por debajo del sentido, en un infrasentido que no tiene que ver con el sinsentido de superficie pues es un sinsentido que absorbe, engulle, traga incluso las dos series significante/significado hacia un sin fondo.

Por eso deja de haber sentido, al mismo tiempo que el lenguaje se vuelve físico y la gramática se deforma adecuándose a su supuesta articulación. Más adelante, en Mil Mesetas, junto con Félix Guattari el problema es planteado en otros términos (Deleuze & Guattari, 2002, p. 96-97): la buscada unidad esquizofrénica del cuerpo sin órganos se encontraría en la unidad de una máquina abstracta como complejidad que reúne los agenciamientos y que se opone a los intentos de hacer de la lingüística una ciencia al margen de las variaciones sintácticas, fonéticas, fonológicas, semánticas, estilísticas, etc. que toda lengua sufre en sus agenciamientos individuales y colectivos. Lo que importa para Deleuze y Guattari es lo que el lenguaje es capaz de producir no aquello que representa, sino el modo en que genera realidades que vienen siendo, en términos sociales, agenciamientos.

Esto ya era así en El Antiedipo, donde se defiende una concepción del lenguaje como producción frente a la representación: agramaticalidad y asíntaxis del lenguaje, momento en el que el lenguaje ya no se define por lo que dice o hace un significante, sino por lo que hace correr, fluir, estallar (Deleuze & Guattari, 1985, p. 138) manifestando el aspecto productivo y no expresivo de la lengua. Para Deleuze, las grandes voces de la literatura, la poesía, el cine, etc. descubren una apertura en la gramática y en la sintaxis desde donde hacen estallarla, capaces de convertir todo el lenguaje el deseo. Incluso los lapsus, las interrupciones discursivas o los balbuceos de la lengua son entendidos como espacios insubordinados, de originalidad y creatividad lingüística.

Además, aunque comúnmente se nos quiera hacer ver que el arte es como mucho un producto de la neurosis, es decir, en último término, del coste de la asimilación de Edipo (Deleuze & Guattari, 1985, p. 139), en realidad, para Deleuze, está un poco más allá. Antes que un coste de asimilación o una tara de adaptación, el arte que transgrede así la lingüística nos señala lugares y formas en las que esa represión todavía no ha acontecido, nos enseñan formas de ser y existir en el límite de los sistemas sociales, en contacto con todas las fuerzas que pueblan su afuera.

Del mismo modo, en Mil mesetas, esta productividad del lenguaje y su no-representatividad, la apreciamos sobre todo cuando el lenguaje se usa como pragmática; ahora bien, en contra de Austin y Ursom (1998), la pragmática se caracteriza para Deleuze y Guattari por su estilo indirecto, pues todo lo que se dice, ya está de alguna manera dicho, ya se refiere a algo que ya acontece y por eso es sobre todo, en primer lugar, redundancia.

En contra de la concepción común del lenguaje, no hablamos para decir lo que vemos o percibimos, sino para afirmar o desdecir lo que otros han dicho (Deleuze & Guattari, 2002, p. 82). El estilo indirecto es lo primero, el lenguaje funciona como consigna, como mapa, no como calco de la realidad. La consigna es ante todo redundancia y solo después, sobre esa redundancia es que se articulan las otras dos formas con las que comúnmente caracterizamos el lenguaje: la significancia mediante la frecuencia de esta redundancia; y la subjetividad de la comunicación mediante su resonancia (Deleuze & Guattari, 2002, p. 85).

Pero lo importante para Deleuze y Guattari es que tanto la significancia como la subjetivación no pueden ser separadas, abstractamente como se intenta en lingüística, cada una por un lado, ni darles primacía; sino hacerlas depender ambas, de la consigna y su redundancia, como frecuencia y resonancia de la misma en un campo social dado. Defienden por tanto, tanto frente al subjetivismo como frente al estructuralismo, el carácter social del lenguaje, apoyándose en lingüistas como Bakhtin y Labov.

Todo enunciado remite a un agenciamiento colectivo en el que posteriormente se puede dar la individuación del enunciado tanto como su subjetivación. Esto es lo que explicaría su preferencia por entenderlo dentro del estilo indirecto libre.


El lenguaje en la cibersociedad

Ahora bien, nos gustaría entender, por último, qué continuidad tienen estos desplazamientos lingüísticos y semióticos que venimos analizando en el nuevo contexto del capitalismo en el s. XXI, con la aparición de Internet y la revolución digital. Parece bastante evidente que se inaugura un nuevo espacio de relaciones. Así lo sugiere por ejemplo Pierre Levy, también a partir de la obra de Deleuze y Guattari, que se queda en principio en la antesala de este nuevo contexto digital.

No hay duda de que el uso del lenguaje y el texto en las redes sociales se está volviendo una de las grandes claves del nuevo corpus social emergente; pero también las relaciones de código que el nuevo corpus implica, la computación de texto en redes sociales, buscadores y traductores. ¿Cómo cuestionan y ponen en crisis tanto la «vieja filiación despótica» así como la «axiomática inmanente» del capitalismo?

De entrada, ya hay un uso algo diferente del lenguaje en las redes sociales. Efectivamente, el propio lenguaje ha devenido social en las redes digitales, y la lengua aparece inundada de expresiones que rompen sujetos y sintaxis. Nos encontramos con expresiones cargadas de fonética y aberraciones morfológicas: gritos, risas, onomatopeyas, silencios de todo tipo e incluso imágenes y emoticonos. El lenguaje ha devenido personal, se personaliza, pero incluso podemos decir que va un poco más allá de la persona. Es cierto que por momentos parece muy cercano al usuario como persona, pero al mismo tiempo, nuestros comentarios e intervenciones no dejan de estar en las redes sociales cargadas del modo en que se relacionan con otras, aluden a otras, se inscriben unos comentarios sobre otros, o sobre noticias de otros medios que se citan de muchas maneras.

Estilo indirecto, por tanto. Cita de cita. Risas, apelaciones, celebraciones, acusaciones el espacio de enunciación de las redes sociales y a través de todo tipo de dispositivos deviene social, colectivo incluso previamente a ser personal y reflexivo. Adquiere una tendencia masiva propia. Podríamos hablar en este sentido de un potencial deseante, colectivo y grupal, que se da como una especie de murmullo cuasi anónimo que, por doquier, hace del lenguaje un agenciamiento de producción social y colectiva.

Obviamente, lo que cambia de entrada, respecto de la enunciación capitalista en los mass media es la posibilidad de la polivocidad en los roles. Es el paso que Levy denomina de medios de comunicación de masas a multitudes conectadas (Levy, 1997, pp. 44, 101-106). Ya no se trata de un mensaje que un medio de comunicación enuncia, un eslogan mercadotécnico que es lanzado al corpus social, sino que se produce una nueva trama, un entramado de producción de texto en el que emisor y el receptor se acoplan. Los mensajes son enviados y reenviados, son citados y recontextualizados, se rompe toda relación biunívoca por complejas cadenas de remisión constante sin un fin localizable.

Podríamos decir que pasamos del modelo arborescente de transmisión jerárquica a un modelo rizomático, en el que emisor y receptor se pueden implicar mutuamente, al mismo tiempo que el mensaje adquiere una constante potencia de estilo «indirecto» que tiene mucho que ver con lo que para Deleuze y Guattari es lo primero en toda lengua: el estilo indirecto como acto de habla siempre con posibilidades de ser a su vez producto de un nuevo agenciamiento (Deleuze & Guattari, 2002, pp. 117-153).

Pero no solo podemos caracterizar el nuevo espacio digital de comunicación e interacción por la descomposición morfológica y sintáctica en la que se deshace el lenguaje en una apropiación colectiva y redundante del mismo. Es decir, no solamente se deshace y relativiza así el lenguaje digamos que «por debajo», en su fisicidad y falta de referencia; sino que también, al mismo tiempo, nuevas referencias aparecen «por arriba», en el plano del sentido. Si bien el significante pierde su determinación bi-unívoca con el significado, nos vamos a encontrar en el nuevo corpus digital nuevas relaciones de sentido ahora ya polívocas y transversales. Se trata de nuevos sentidos que se dibujan, se trazan de manera más imprecisa, sin dirigirse de manera determinada hacia un significado, componiendo zonas de intensidad de sentido, de relevancia.

Una prueba de ello es el fenómeno de las tendencias, los trending topics, la aparición de un hashtag que articula los textos funcionando como aliquids, palabras esotéricas o palabras baúl que encierran un sinfín de expresiones donde aparecen. ¿Qué es un hashtag con respecto a aquello que expresa? ¿Expresa el hashtag el significado de una enunciación o bien una cualificación taxonómica de la misma? Ni una cosa ni la otra. No se trata de una taxonomía ya que el hashtag no existe previamente, no se aplica sobre un cuerpo previo segmentarizándolo, sino que se crea al mismo tiempo que el contenido, como algo que acontece al lado del mismo, interpelando y cuestionando el propio hashtag, matizando continuamente su intención, abriéndolo por tanto al pleno ámbito de su sentido.

El hashtag funcionaría por eso como lo que Deleuze llama palabra baúl o palabra valija: vacía ella misma de contenido propio e incluso formada a través de rupturas y aberraciones sintácticas y fonéticas (los hashtags suelen contener nombres propios, acrónimos, terminaciones o rupturas y junturas aberrantes de todo tipo de palabras) conecta y articula sin embargo diferentes series o enunciados, permite realizar búsquedas y reorganizar contenidos, alude en último término al sentido de las alturas, pero como algo abierto e inacabado, que no deja de definirse por todo lo que el hashtag hace circular según la propia proliferación del algoritmo y el modo de su redundancia.



Rumor y redes sociales

Las nuevas redes sociales y las tecnologías de procesamiento de texto implícitas parece que confirman entonces las tesis de Deleuze y Guattari respecto del lenguaje incluso más que las que se proponen desde la propia Teoría de la información. Así, no hacen depender la redundancia de la información, es decir, no entienden la redundancia como un límite de la información frente al ruido, tal como hace la teoría de la información (Shannon, & Weaver, 1998), sino al contrario, entienden la redundancia como fenómeno primero, como lo primero del lenguaje y de su modo de darse y producir agenciamientos. Es en la repetición, en la redundancia de lo que decimos, donde se articula la propia información y adquiere su consistencia. Y no solo porque el lenguaje en las redes sociales tiene ese fuerte carácter social, colectivo, forma parte de agenciamientos que se construyen colectivamente, remitiéndonos constantemente unos a otros; sino también porque los propios algoritmos trabajan sobre la reiteración apelando cada vez más al carácter masivo incluso sacrificando la separación entre ruido e información.

Algunos teóricos destacan ya cómo Big Data prima más las cantidades de información que su precisión, que se ve corregida precisamente mediante su proyección en lo masivo: «a menudo, las cosas verdaderamente interesantes de la vida aparecen en lugares que las muestras no consiguen captar por completo [...] conforme fue añadiendo más datos, la calidad de las predicciones mejoró [...] en consecuencia, a menudo nos dará mejor resultado dejar de lado el atajo del muestreo aleatorio y tender a recopilar datos más exhaustivos [...] el empleo de la totalidad de los datos hace posible advertir conexiones y detalles que de otro modo quedan oscurecidos en la vastedad de la información [...] los datos masivos se basan en toda la información» (Mayer-Schónberger y Cukier, 2013, pp. 42-47).

Los algoritmos trabajan efectivamente con la redundancia: contabilizan según las redundancias, las veces en que algo es reiterado marca el índice de su interés y su importancia. Del mismo modo, es sobre la redundancia y el estilo libre indirecto, la forma ilocutoria del lenguaje, que los algoritmos reparten agentes en la enunciación. Es decir, es sobre la redundancia que el algoritmo da primacía a unos agentes sobre otros, reestructura sujetos, agentes y pacientes, da solidez en definitiva a las relaciones sociales, colectivas y políticas de todo enunciado.

Todo enunciado remite, progresivamente, a través de los nuevos dispositivos digitales, a multiplicidad de agentes citados, etiquetados, que participan acreditando o desacreditando esos enunciados, reenviándolos, etc. Se trata de una maraña de estilo indirecto que no deja de hacer crecer el lenguaje como articulación de relaciones colectivas. Es en estas máquinas en las que se producen agenciamientos colectivos, donde los propios dispositivos se pueden explicar, donde por tanto no solo se enganchan o acoplan unos enunciados sobre otros, sino las propias máquinas, nuevos softwares y hardwares que aparecen precisamente a su sombra.

La consigna sería la esencia de este dispositivo. Como modelo del lenguaje, la consigna opera para Deleuze y Guattari, no sobre las acciones y pasiones de los cuerpos, sino sobre sus atributos no corporales, que son cambios en sus relaciones ilocutorias, cambios en las relaciones sociales que implican secundariamente esas acciones y pasiones en los cuerpos. Las consignas, marcan instantáneamente estos cambios, como acontecimientos que por lo tanto siempre tienen una fecha.

Se trata de un marcaje del lenguaje que está del mismo modo presente en Internet y las nuevas redes sociales, que si bien algunos han entendido como una especie de burocratización de nuestras relaciones (el check y el doble check en los chats, por ejemplo) no deja de contemplar, al mismo tiempo, esta «consignización» del lenguaje, la necesidad de su efectuación espacio-temporal, su desuniversalización e inserción en agenciamientos que son acontecimientos siempre adscritos a un aquí y un ahora, así como su condición maquínica. Otro aspecto será la plusvalía informacional y comercial que las operadoras de estos dispositivos van a ser capaces de extraer de estos flujos.

Todos nos comunicamos con todos, o podemos hacerlo. El lenguaje no deja de fulgurar, de reaparecer en todo lugar expuesto a sus matices, mutaciones, aplicaciones, transformaciones. Lo que existe primero es «el rumor de donde extraigo mi propio nombre», dicen Deleuze y Guattari arrojando al lenguaje y a la propia lengua a una pragmática construida como murmullo, como rumor, como campo molecular incluso cósmico donde, cada uno, en última instancia, encuentra su propio yo, seleccionando, cortando, convocando «tribus e idiomas secretos» (Deleuze & Guattari, 2002, p. 89): glosalia o xenoglosia. Los agenciamientos colectivos de enunciación formarían de este modo lo que Deleuze y Guattari llaman una sobrelinealidad en la que realmente se articula el lenguaje, sin la cual el lenguaje no tendría lengua, sería una entelequia universal sin efectuación.




noviembre 24, 2021

«While pragmatics has been consistently defined as the study of language in its sociocultural context, it is unclear what an individual needs to know in order to be pragmatically competent and communicate appropriately and effectively in a given situation»


Veronika Timpe-Laughlin, Jennifer Wain and Jonathan Schmidgall
«Defining and Operationalizing the Construct of Pragmatic Competence: Review and Recommendations»

ETS Research Report Series, vol. 2015, n.º 1

ETS Research Report Series (@ETSresearch) | Educational Testing Service | Princeton | New Jersey | United States of America

Se incluye a continuación un extracto seleccionado de las páginas 1, 5 a 7 y 30 a 31 de la publicación en PDF. Las referencias pueden consultarse en la ubicación original.

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«Abstract

»This review paper constitutes the first step within a larger research effort to develop an interactive pragmatics learning tool for second and foreign language (L2) learners and users of English. The tool will primarily endeavor to support pragmatics learning within the language use domain “workplace.” Given this superordinate objective, this paper is subdivided into 2 parts.

»In the first section, we provide a detailed overview of previous (empirical) research, theories, and frameworks of communicative competence to review the role of pragmatics as an essential component of L2 communicative language ability. A principled, systematic, and exhaustive literature search was conducted via key word searches, and the selected literature was categorized and coded using NVivo 10 software.

»Next, 12 distinct models of communicative language ability that contain components of pragmatic knowledge were identified and analyzed.

»The commonly identified constitutive components were then reconceptualized into a proposed construct of pragmatic competence. The challenges of operationalizing pragmatic competence in both instruction and assessment are discussed.

»The second part of the paper constitutes a domain analysis of pragmatics in the language use domain “workplace.” First, the literature is reviewed for communicative tasks and activities that feature prominently in different workplace settings across various English-speaking countries. Then, we suggest and exemplify different model task types that can be employed in the context of learning and assessment materials that aim to foster pragmatic-functional awareness in both English as a foreign language (EFL)/English as a second language (ESL) learners and first language (L1) speakers alike.



»Pragmatic Competence Revisited

»While pragmatics has been consistently defined as the study of language in its sociocultural context (Crystal, 1985, 1997; Kasper, 1997), it is unclear what an individual needs to know in order to be pragmatically competent and communicate appropriately and effectively in a given situation. In short, what exactly constitutes pragmatic competence?

»To arrive at a construct of pragmatic competence, it is useful to review how pragmatic competence has been conceptualized in various (empirical) studies as well as models and frameworks of CLA. Based on close review of the body of literature identified in the systematic review and the results of different vote counts, we will first present the widespread distinction between pragmalinguistics and sociopragmatics. Second, we will discuss three primary classifications of communicative competence models in which pragmatic competence is situated before finally proposing a construct of pragmatic competence.


»Definition of Key Terms: Knowledge, Competence, Performance

»In this paper, we have adopted the distinction between knowledge, competence/ability, and performance as delineated by Purpura (2004). Knowledge, as Purpura argued, describes “a set of informational structures that are built up through experience and stored in long-term memory” (p. 85) in the form of mental representations. Thus, pragmatic knowledge would comprise mental representations of informational structures related to pragmatics. Pragmatic competence or ability—which we use synonymously—goes beyond mere information structures and also includes “the capacity to use these informational structures in some way” (Purpura, 2004, p. 86; italics in the original) in order to convey meaning. Ultimately, pragmatic performance refers to the use of pragmatic phenomena in actual communicative events.

»Hence, performance is competence that can be observed. However, it is not necessarily a direct reflection of the competence as various factors such as situational constraints, task demands, or memory can interfere with performance.


»A Fundamental Distinction: Pragmalinguistics Versus Sociopragmatics

»As cited and reviewed in almost all of the examined publications, there seems to be a general consensus that pragmatic competence consists of two distinct, yet interrelated subcomponents: pragmalinguistic competence and sociopragmatic competence.

»As defined by Leech (1983), pragmalinguistics constitutes “the more linguistic end of pragmatics” (p. 11), or the linguistic strategies and resources needed to encode and decode a given illocution. For example, a linguistic strategy for making a request is conventional indirectness (e.g., Could you clean the dishes?), while the linguistic resources to realize this conventionally indirect request can include questions, modals, or hedges (Roever, 2006).

»Thus, pragmalinguistics is rather language specific and more closely interrelated with grammatical knowledge. Sociopragmatics, as the “sociological interface of pragmatics” (Leech, 1983, p. 10), is concerned with the rules and conventions of situationally, culturally, and socially appropriate and acceptable language use. This includes knowledge about “the taboos, mutual rights, obligations, and conventional courses of action that apply in a given speech community” (Roever, 2006, p. 230). Thus, a sociopragmatically competent language user—aware of sociocultural variables such as social distance, relative power, and degree of imposition (Brown & Levinson, 1987)—knows when, for example, conventional indirectness may be more appropriate than directness.

»For language users to be pragmatically successful, they must be able to consider, select, and “combine elements from these two areas in accordance with [their] illocutionary, propositional and modal goals” (Kasper, 1989, p. 39). As Roever (2011) contended, “Competent speakers of a target language can recognize a situationally appropriate speech style and produce it, indicating through their use of linguistic features that they recognize the social rules and norms of the speech event” (p. 471).

»Hence, this binary, psycholinguistic structure of pragmalinguistics and sociopragmatics positions pragmatic competence on a continuum with grammar at the one end and sociology at the other, which makes pragmatic competence an adaptive process mediated by the linguistic resources of an individual as well as the modalities, constraints, and sociocultural conventions of a given language use situation.

»Given this interconnectedness with other areas of language ability, pragmatic competence needs to be considered within the wider context of CLA. Already in 1989, Stalker pointed out that “[t]he theoretical fit of communicative competence with pragmatics is quite unsettled, but needs to be considered” (p. 183)—a call that has surfaced repeatedly in pragmatics literature (e.g., Eslami-Rasekh, 2005; Roever, 2011). In response to that call, a closer look was taken at different models and frameworks of communicative competence to review the role of pragmatics as an indispensable component of (L2) CLA.



»Frameworks of Pragmatic Competence Revisited

»A count of all of the frameworks and models in the examined body of literature identified 12 distinct models of CLA that contained, in one way or another, components of pragmatic knowledge. These reviewed frameworks can roughly be grouped into (a) functional, discourse-oriented models, (b) component models, and (c) componential, meaning-oriented models. However, it needs to be noted that this tripartite classification should not mask the fact that considerable overlaps and similarities exist between frameworks as they draw and build upon one another.


»Functional-Discourse Models

»In three of the frameworks reviewed, pragmatic competence is primarily described and viewed from a functional, discourse-oriented perspective (Bialystok, 1993; Halliday, 1973; van Dijk, 1977). Halliday’s (1973) and Halliday and Hasan’s (1976) conceptualization of the linguistic system, for example, places heavy emphasis on the sociocultural context that mediates meaning in language use situations. They put forth what Canale and Swain (1980) have called a “meaning potential approach to language” (p. 18).

»That is, the social context or system mediates a language user’s behavioral options, which are then realized in a set of semantic options (i.e., what they can mean or the meaning potential), which are then ultimately realized as a set of grammatical options (i.e., the actual utterance). Hence, in Halliday’s view, sociocultural context provides the frame and constraints within which language is organized on multiple levels (strata). The components of the semantic system—ideational, interpersonal, and textual—may be broadly viewed in terms of pragmatic functions and are given principal emphasis.

»The ideational component pertains to the expression of content, including experience (experiential) and abstract relationships (logical). The interpersonal component is concerned with social, affective, and conative functions. The textual component is focused on the language resources needed to create a text, including structural (theme, voice, information structure) and nonstructural (e.g., cohesion). In Halliday’s conceptualization, the three functional components of the semantic system provide organizational structure that is intersected by lexicogrammatical groups.

»This approach emphasizes that grammatical and pragmatic components are inherently intertwined: functional components of the semantic system provide context (i.e., inform sociopragmatic meaning) and thus help determine the relative importance of lexicogrammatical groups across these components.

»A similar discourse focus is maintained by van Dijk (1977), who described language use as a function-oriented, conventional system that has developed over time in a given speech community. Within this view of language, van Dijk framed pragmatic competence as a theory of action. Reminiscent of speech act theory, he argued that “by speaking we DO something” (p. 167) and carry out particular speech acts that carry distinct language use functions. These speech acts in turn are phrased and uttered according to the conventions that govern a given language use context. Thus, pragmatics is understood as dealing with the relationships between utterances and (a) the acts performed through these utterances and (b) the features of the context that promote appropriate language use.

»The former conceptualization concerns the illocutionary force of an utterance, whereas the latter involves the sociolinguistic conventions and norms that are related to language use in a given speech community. Van Dijk argued that the meaning of linguistic acts in the context of specific language use events only becomes accessible in interpretation—a point that is elaborated on by Bialystok (1993) and eventually Purpura (2004).

»Bialystok (1993) described a framework of communicative competence that is largely coherent with Halliday’s (1973) and van Dijk’s (1977) functional, meaning-driven orientations but emphasizes the role of cognitive processing components. Communicative competence (learner competence) is described as a processing ability consisting of two components: analysis of knowledge and control of processing. From a pragmatic perspective, the first component consists of the process of analyzing knowledge in order to decode and encode speech intentions across three levels: conceptual (meaning), formal (structural), and symbolic.

»The second component requires directing attention to relevant and appropriate information to apply pragmatic knowledge in real-time communication. Within this framework, pragmatic competence is described as the use of these processing components across three pragmatic phenomena (turn-taking, cooperation, and cohesion). Bialystok highlights several aspects of the framework that may be particularly relevant for adult L2 learners to develop pragmatic competence, including the need to build or enhance symbolic representations that link forms to social contexts.

»In sum, these three discourse-oriented models view language as a multidimensional (sociosemiotic) system. Therein, pragmatics constitutes a meaning-providing element that is largely synonymous with functional-discourse features. The meaning that is created and mediated through the context becomes overt primarily in the coherent flow of discourse and the interlocutor’s interpretation thereof. Hence, all three models feature a meaning-driven view of language use.



»Limitations and Recommendations for Further Research

»Throughout this paper, we pointed out a number of aspects that require further, empirical investigation if this construct is to be used on a large scale in teaching and assessment. Before we outline future directions for pragmatics research, we need to acknowledge two main limitations of this paper. First, each of the components of pragmatic competence included in the proposed construct would require a book-length treatment to fully outline their nature, intricacies with other language use components, and their role in form-function mapping processes. That is to say, each of the concepts referred to and reviewed in this paper can be discussed in much more detail.

»For example, speech acts as a component of illocutionary knowledge can be discussed further in reference to speech act theory. Moreover, meaning making could further be related to Schmidt’s (1993) noticing hypothesis, Brown and Levinson’s (1987) politeness, or Sperber andWilson’s (1995) relevance theory. However, given this paper’s focus on pragmatic components in frameworks of CLA, these further connections to branches of philosophy of pragmatics may be added and elaborated on in future scholarly work on pragmatic theory.

»Second, while the construct proposed in this paper strives to account for a variety of languages across a broad range of language use contexts, it is based on research that focused on ELLs. Schneider (2010), for instance, has criticized that “[s]cholars working in the Anglo-American tradition of pragmatics [...] are primarily interested in pragmatic universals, i.e., the fundamental workings of human communication” (p. 249). Given the focus on ELLs in systematically selecting the underlying body of literature, this approach may be equally criticized for an ethnocentric view of seeking pragmatic universals. However, this focus was chosen due to the ultimate goal of the larger project: the development of a theory-based learning and (formative) assessment tool that promotes pragmatic awareness in ELLs.

»In addition to these two main limitations, a number of crucial directions for further research—primarily in relation to the pragmatic construct proposed here—shall be acknowledged. Among the many aspects to be investigated are the following:

»1. A number of implications with regard to pragmatic learning and assessment were outlined; however, an in-depth discussion and examination of the development and acquisition of pragmatic competence is beyond the scope of this paper (for more detailed studies on pragmatic learning, see Kasper & Rose, 2001; Kinginger, 2008; Taguchi, 2012; Timpe, 2013). From a developmental angle, detailed (empirical) investigations of the various sociopsychological factors and their influence on pragmatic learning, form-function processing and use, and L1 influence needs to be conducted.

»2. Although this proposed construct is based on some empirical findings and results from validation studies (Bachman & Palmer, 1982; Grabowski, 2009; Taguchi, 2012), the empirical evidence is scarce and a large number of components still require validation. For example, research on cognitive processing of form-function mapping processes may shed light on the interconnectedness of pragmatic-functional knowledge and other language components. Moreover, rhetorical and interpersonal meanings as put forth by Purpura (2004) were included in the proposed construct. However, these types of meaning have not been empirically validated yet.

»3. The construct of pragmatics proposed here focuses exclusively on verbal communication skills. However, as Savignon (1983, 2002) argued, the nonverbal dimension of communication needs to be considered as well in order to account for the multimodality of language and, thus, provide for a holistic form of interactive language use. Hence, the construct may eventually require some elaboration to also include other modalities.

»4. Pragmatic phenomena in language use situations, for example, when English is used as a lingua franca (ELF) or as an international language (EIL) require further research as they may provide additional insights that have not been accounted for in enough detail in this model (e.g., the impact of an L2 speaker’s native language). Some first steps into that direction were explored by Kuchuk (2012) and Knapp (2011).

»5. To implement pragmatic learning and (formative) assessment, a more thorough understanding of different TLU domains is required. For instance, foundational research regarding the probability of occurrence of pragmatic phenomena and relevance to L2 learners’ communicative needs is essential. For the TLU domain, workplace, an investigation and thorough analysis of sociolinguistic phenomena, both within as well as across different tasks, could provide further insights that can be used to design learning material and tasks to foster EFL/ESL pragmalinguistic and sociopragmatic awareness.

»6. The need to develop learning materials and test formats that are (a) grounded in a framework for learning such as the Universal Design for Learning (for more information see http://www.cast.org/udl/), (b) administratively feasible, and (c) aid (instructed) learning and assessment. For example, many textbooks have been accused of not providing the rich and adequately contextualized input needed to facilitate pragmatic learning (e.g., Bardovi-Harlig, Hartford, Mahan-Taylor, Morgan, & Reynolds, 1991; Boxer & Pickering, 1995; Gilmore, 2004; Usó-Juan & Ruiz-Madrid, 2007). In addition to the lack of adequate materials,Thomas (1983) has argued that pragmatic phenomena provide a particular challenge with regard to language teaching. For instance, correcting pragmatic infelicities that stem from sociopragmatic miscalculation is much more delicate than correcting a grammar mistake because sociopragmatic decisions are social before they are linguistic. Although language learners are susceptive to being corrected with what they view as linguistic, they are much less amenable to being corrected in terms of their social judgment (see also O’Keeffe et al., 2011). Thus, learning material with a rich contextualization that learners may use independently while obtaining feedback may be a means to providing pragmatic instruction.


»Hence, a large amount of foundational research needs to be conducted in order to inform the instruction and assessment of pragmatic competence and further develop the construct of pragmatics proposed in this paper.»



«When the morphological verbal repetition are used to duplicate a pleasant atmosphere, it may convey for the Chinese readers the same pragmatic value as the diminutive does in the original context»


Zhishuo Ding
«Pragmatic reproduction of cultural-linguistic referents in translation from Spanish to Chinese»

Círculo de Lingüística Aplicada a la Comunicación, vol. 81 (2020)
Número monográfico: «TAME, gramaticalización e interfaz sintaxis-pragmática del español y el mapudungún»

Círculo de Lingüística Aplicada a la Comunicación (CLAC) | Universidad Complutense de Madrid | ESPAÑA

Se incluye a continuación un extracto seleccionado de las páginas 137, 138 a 139 y 149 a 151 de la publicación en PDF. Las referencias pueden consultarse en la ubicación original.

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«Abstract

»This paper examines the pragmatic translation of cultural-linguistic items through a relevance-theoretic study. The results suggest: 1) implicative value of the cultural-linguistic items is context-dependent and 2) loss of the linguistic form might imply the loss of the implicit clue.

»The study aims to expose the pragmatic values conveyed by the cultural-linguistic elements of Spanish and its Chinese translation. Furthermore, it explores how much original Spanish linguistic elements are accessible to the target readers of the Chinese translation. Based on a Spanish novel, namely La Colmena, and its Chinese translation Feng Fang, linguistic cultural referents from the Spanish original and their translations were compared, considering their cognitive contexts.

»This research points to the fact that the cognitive-environmental values of cultural-linguistic elements are generally underestimated, especially in Spanish-to-Chinese translation and, a large number of Spanish linguistic items do not maintain their implicatures in the Chinese translation due to different contextual assumptions.



»Introduction

»As the Sapir-Whorf hypothesis states, language and culture affect each other; meanwhile, culture is reflected through language. Undoubtedly, each culture has its own linguistic regularities, which might not have equivalence in other cultures. In the study of Nida (1945, 203-208) regarding cultural segments, linguistic culture was proposed as one of the basic categories in cultural translation that would hinder successful communication between works and readers.

»There are a number of studies which concentrate on linguistic culture or focus on semantic or pragmatic features (Wu 2013; Mangiron 2008; Molina 2006; Nida 1945), but still, the implicative quality of cultural-linguistic elements has not yet been thoroughly documented.

»Gutt (2014), who introduced relevance theory into translation studies, points to the fact that one of the features contributing to the interpretation of the implicature is the cognitive context, which has two primordial factors: contextual effect and its processing effort.

»Despite an increasing number of translation studies focusing on relevance theory, the scholarly references on the relevance-theoretic view of cultural-linguistic study are scarce, particularly relating to translations between Spanish and Chinese.

»To fill the gap in systematic cultural-linguistic research from a relevance-theoretic viewpoint, a Spanish postwar novel, La Colmena, and its Chinese translation Feng Fang, have been selected in order to explore the pragmatic reproduction of cultural-linguistic elements in literary translation from Spanish to Chinese.

»Firstly, the pragmatic features of cultural-linguistic manifestations will be described, comparing both cognitive contexts of Spanish and Chinese readers. This will be followed by an analysis of how source and target readers are capable to grasp the pragmatic meaning of each cultural-linguistic instance considering both contextual effects and processing effort.

»This study differs from other research in the following ways:

»1) it describes the cultural-linguistic features from a relevance-theoretic perspective, which gives prominence to the essential role played by the cognitive context in linguistic manifestations;

»2) it aims to work with the pragmatic qualities of given Spanish and Chinese cultural-linguistic utterances, which will shed new light on intercultural research between Spanish and Chinese;

»and 3) it highlights the need for the systematic study of the linguistic culture between Spanish and Chinese from a cognitive-contextual perspective.



»Discussion

»On one hand, as it is shown in the first example, when the proper names are related with the Catholic religion, which is not one of the contextual assumptions of Chinese readers, the religious values carried in each linguistic item are lost in the translation.

»These pragmatic properties are implicatures created by the author for the characterization of Mrs. Visitación. But the target readers lose this due to their different cognitive environments. As for the second example, the same cultural-linguistic item, rojo (‘red’), is related with different contextual assumptions in each culture due to the different social development of Spain and China.

»Even though the reproduction, a new created term, 红鬼 (‘red monster’), could also be understood as a pejorative term, it does not exist in the previous contextual assumption of Chinese readers. Hence, the translated term will require more processing effort, and the contextual effect reduces as well. These results demonstrate that the accessibility of the implicatures of the cultural-linguistic elements depends on the contextual assumptions of the target readers.

»If the Chinese readers do not have the corresponding contextual assumptions, like Catholicism or other social phenomena of Spain, it would demand more processing effort to decode the pragmatic values hidden in the cultural-linguistic manifestations.

»On the other hand, when the Chinese linguistic form erhuayin or the morphological verbal repetition are used to duplicate the pleasant atmosphere, they may convey the same pragmatic value as the diminutive does in the original context. But, when the linguistic form is not maintained in the translation, as shown in the example (3), the implicature hidden in these cultural-linguistic items along with the negative attitude of Mrs. Visitación about the non-Catholics, would be missing, thereby reducing the context effect.

»As for idiomatic expressions in examples (4) and (5), when the translator tries to reproduce the original idiomatic expressions or sayings with Chinese Chengyu or other Chinese idiomatic forms, the contextual effect of the Chinese readers is enhanced. And the contrary is proved when the idiomatic form is not maintained in the target text, like the first instance 蠢女人 (‘stupid woman’) of the example (4). This may due to the fact that the contextual assumptions of the intensifying function of the Chinese idiomatic formations help reduce the processing effort.

»Above all, this may suggest that the original linguistic formation might convey the implicative stimulus. When the linguistic form is not maintained in the target text, the communicative clue for the implicature might also disappear. It would be complicated for the target readers to associate the translated items with the original pragmatic quality, and thus, diminish the contextual effect.



»Conclusion

»This article has pragmatically explored the reproduction of cultural-linguistic items with an original Spanish novel and its Chinese rendition. The relevance theory is incorporated as the orientation of this study, which mainly concerns the cognitive context in translation studies. In this sense, it compares the Spanish and Chinese contextual environments and explores the processing efforts that the cultural-linguistic instances take to generate the contextual effect in each context.

»By such means, this article proves the implicative values conveyed by the cultural-linguistic issues, in particular, within the Spanish and Chinese cognitive contexts and verifies the convenience of the relevance theory in exploring such values in linguistic culture. The study clearly shows that the interpretation of the implicature conveyed by the cultural-linguistic instances requires similar cognitive context. The results might also indicate a regularity that the linguistic formation might be the stimulus that carries implicatures.

»When the linguistic forms are lost in the translation, the meaning it conveys may also disappear. The undertaking here demonstrates how the cases presented of many Spanish cultural-linguistic instances require more processing effort in the target context than it does in the original one due to the cognitive-contextual differences between Spanish and Chinese cultures.

»Moreover, as indicated previously in the section 2.3, most of the existing pragmatic-oriented systematic approaches and classifications for linguistic culture are limited to external contextual features. Even though Wu’s study (2013) concentrated on the cognitive contexts of China and Spain, this research is mainly within an audiovisual frame, while many of literary cultural-linguistic elements could not find a suitable category, like idiomatic expressions and so on. All these descriptions clearly illustrate the demand for a new cultural-linguistic classification and systematic study of Spanish and Chinese translation within a cognitive standpoint.

»Finally, further research into a larger corpus is suggested to shed more light on the new cultural-linguistic taxonomy as well as to explore the cognitive relationship and contextual differences between Spanish and Chinese linguistic items. Moreover, supplementary research is recommended to interview the translators with the purpose of exploring their attitudes about the cultural-linguistic translation. In short, this article could enhance the cognitive-contextual consideration given to the cultural-linguistic study, especially by exploring the contextual effects in Spanish and Chinese circumstances.»



noviembre 18, 2021

Informe de la Real Academia Española sobre el lenguaje inclusivo y cuestiones conexas


Real Academia Española
Informe de la Real Academia Española sobre el lenguaje inclusivo y cuestiones conexas



Más información: «Resumen de la intervención del director de la RAE en la rueda de prensa celebrada el día 20 de enero de 2020 para presentar el Informe sobre el lenguaje inclusivo en la Constitución»

Se incluye a continuación un extracto seleccionado de las páginas 26 a 30 de la publicación en PDF. Las referencias pueden consultarse en la ubicación original.

Enlace HTML.



«Síntesis y conclusiones


»a) La Academia redacta este informe tomando como referencia el uso mayoritario de la comunidad hispanohablante en todo el mundo. Ese uso, documentado en los corpus lingüísticos de la RAE, especialmente el Corpus del Español del Siglo XXI (CORPES), es el fundamento sobre el que se basan las obras descriptivas y normativas de la Academia, entre cuyas tareas no forma parte la de impulsar, dirigir o frenar cambios lingüísticos de cualquier naturaleza.


»b) En el presente informe se han expuesto dos interpretaciones de la expresión “lenguaje inclusivo”:

»1) Una, restrictiva, en que las referencias expresas a las mujeres se llevan a cabo únicamente a través de palabras de género femenino (como sucede en la expresión “los españoles y las españolas”), o, en todo caso, con términos que eviten el uso genérico del masculino (“la población española”, “el pueblo español”, “las personas españolas”).

»2) Otra, más amplia, en que los términos en masculino incluyen en su referencia a hombres y mujeres cuando el contexto deja suficientemente claro que es así, como sucede en la expresión “el nivel de vida de los españoles”.

»La Constitución de 1978 se ha inclinado generalmente a favor de la segunda interpretación.


»c) Se entiende que poseen interpretación inclusiva en el texto constitucional los grupos nominales formados por sustantivos de persona en masculino plural (“los españoles”, “los ciudadanos”, “los jueces”, “los electores”, etc.), si bien se han introducido algunas reflexiones que afectan a los artículos 30, 39.3 y 49. Poseen asimismo interpretación inclusiva las expresiones indefinidas formadas por estos sustantivos, sea en singular, sea en plural (“cualquier ciudadano”, “ningún español”, “sindicatos de trabajadores”, etc.), así como los grupos nominales definidos formados por sustantivos masculinos en singular, igualmente con valor genérico, cuando el contexto determine claramente dicha interpretación (“el candidato”, “el detenido”, etc.).


»d) Se ha explicado que los grupos nominales definidos referidos a personas y construidos en masculino singular pueden poseer o no lectura inclusiva en español en función de factores contextuales, y se han resumido las diferencias lingüísticas que se reconocen entre la llamada “lectura referencial” y la denominada “lectura predicativa”. Las denominaciones que aluden a cargos de carácter único (como “el Rey”, “el Presidente del Gobierno” o “el Defensor del Pueblo”) reciben en la Carta Magna la segunda interpretación, que se caracteriza por ser inclusiva.

»Aun así, no se oculta en el presente informe que el alto valor simbólico de nuestra Constitución hace de ella un texto máximamente representativo del que se espera que enfatice, en la medida de lo posible, la igualdad de hombres y mujeres en derechos y obligaciones —y especialmente en su acceso a puestos de máxima responsabilidad—, siempre y cuando su traducción verbal no infrinja normas o principios lingüísticos firmemente asentados.


»e) La forma en que el texto constitucional conjugue los factores jurídicos, lingüísticos y políticos a los que se alude brevemente en el presente informe depende en gran medida de la voluntad del legislador. Se han expuesto tres opciones que responden a dicho propósito integrador, en lo relativo a la mención de las expresiones definidas que designan en singular puestos o cargos únicos, y se han examinado sucintamente algunas ventajas e inconvenientes de cada una (§ 3.2.2, párrafos e-g). La tercera de ellas no plantea problemas jurídicos ni lingüísticos, pero es cierto que no tiene tan en cuenta las consideraciones políticas o sociológicas señaladas, a diferencia de las otras dos.

»En cualquier caso, se ha resaltado aquí que las razones que podrían conducir a modificar este aspecto de la redacción del texto constitucional no son de naturaleza lingüística, sino de carácter estrictamente político. Se estima, por todo ello, que no es tarea de la Real Academia Española valorar su relevancia social, ni decidir, en consecuencia, cuál de esas opciones podría ser la más conveniente.


»f) Se ha recordado en las páginas precedentes que la Constitución Española solo alude expresamente a la Reina en un artículo. Se han mencionado algunos argumentos relativos al uso de los sustantivos “rey” y “reina”, así como a la interpretación del plural “reyes”, que abonarían un posible cambio del texto constitucional en lo que respecta a la forma de designar lingüísticamente al Jefe del Estado. Se ha explicado por qué se consideraría pertinente nombrar de forma explícita a la Reina junto al Rey, quizá alternando la expresión disyuntiva “el Rey o la Reina” con “la Corona” y con otras fórmulas similares.

»Se ha recordado asimismo que la palabra “princesa” no aparece en nuestra Carta Magna y se ha sugerido la posibilidad de que se agregue expresamente la mención a la Princesa en los tres únicos artículos en los que el texto constitucional alude al Príncipe. En cualquier caso, se recuerda que los preceptos relativos a la Corona no han planteado, cuarenta y un años después de haber sido redactados, ningún problema de interpretación.


»g) A título comparativo, se han examinado en el presente informe las constituciones vigentes en cuatro países hispanohablantes (Chile, Colombia, México y Venezuela) y en tres países europeos en los que se habla una lengua románica (Francia, Italia y Portugal). En ninguna de estas tres últimas constituciones se han encontrado grupos nominales coordinados formados por nombres de persona con desdoblamiento de género. Estos desdoblamientos son también inexistentes en las constituciones de Chile y Colombia; son muy raros en la de México, infrecuentes en la Constitución venezolana de 1999, y frecuentísimos, en cambio, en la de 2009, cuyo modelo de sintaxis constituye una verdadera isla en el conjunto de las lenguas románicas.

»Salvo en esta última Constitución, en todas las que se mencionan en el presente informe se hace un amplio uso de los grupos nominales en masculino con interpretación inclusiva, de acuerdo con el segundo de los sentidos de la expresión “lenguaje inclusivo” a que se ha hecho referencia en estas páginas.


»h) Las constituciones que se han examinado coinciden en destacar la igualdad de derechos y deberes de todos los ciudadanos, independientemente de su sexo, pero —con la sola excepción a la que se acaba de hacer referencia— en todas ellas se aplican las convenciones gramaticales características de las lenguas románicas. Se considera, por tanto, que estas convenciones —que imponen ciertas formas de concordancia a sustantivos, adjetivos o indefinidos— no establecen diferencias sociales entre hombres y mujeres. Es oportuno recordar en este sentido que el uso del masculino plural con sentido inclusivo es absolutamente general en español, tanto en la lengua oral como en la escrita.

»Se registra de forma ubicua en textos literarios, técnicos, científicos, jurídicos, ensayísticos, periodísticos, publicitarios y de otros tipos en todos los países hispanohablantes, así como en todos los registros verbales, sean formales o no. Se considera deseable, por todo ello, que los textos jurídicos no introduzcan una distancia mayor de la que ya existe entre el lenguaje oficial y el usual.


»i) Se ha observado que algunos hablantes optan por desdoblar las expresiones que designan personas como signo visible de su adhesión pública a la causa de la igualdad de hombres y mujeres en la sociedad moderna. Aun cuando sean minoritarias, esas opciones forman parte de la libertad de los hablantes para elegir su forma de expresarse. No obstante, y como se ha recordado en este informe, la Real Academia Española no puede desestimar usos lingüísticos mayoritarios en el mundo hispánico (en todos los registros verbales), y recomendar en su lugar opciones minoritarias que no contradicen la interpretación generalizadora de las fórmulas a las que pretenden sustituir.

»Sería absurdo concluir que el grupo mayoritario de los hispanohablantes que emplean el masculino plural en su interpretación inclusiva, de acuerdo con los usos generales de la lengua española en todo el mundo, no comparte tales objetivos de igualdad, no sostiene esos mismos valores o no aspira a los mismos ideales.


»j) En el texto que la Vicepresidenta del Gobierno dirige a la Real Academia Española se afirma que “el lenguaje, como forma de expresión y comunicación, puede ayudar a construir una sociedad más respetuosa e inclusiva de todas las personas que conforman nuestra ciudadanía”. Así es, sin duda alguna. Cualquier gobierno debe trabajar para que en nuestra sociedad se generalice el trato verbal respetuoso hacia hombres y mujeres, se impulse una educación igualitaria que conduzca a la desaparición de las expresiones degradantes u ofensivas dirigidas a cualquier persona por razón de su sexo o su condición social, desaparezcan las actitudes paternalistas hacia las mujeres (sin duda expresadas a través del lenguaje) y se afiancen las condiciones laborales y sociales que terminen con situaciones históricas de prolongada desigualdad.

»Pero, como se ha explicado en las páginas precedentes de este informe, todo ello es por completo independiente de las diferencias convencionales entre las lenguas. Tal como se ha recordado, las situaciones de igualdad o desigualdad entre hombres y mujeres en determinados países (europeos o no) son enteramente independientes de las opciones gramaticales que cada idioma elige en dichos territorios para codificar la interpretación inclusiva del género masculino.


»k) Se repite con frecuencia que los hablantes son los dueños de la lengua y que no debe atribuirse ese papel a las instituciones, sean políticas o culturales. Precisamente porque ello es así, debe confiarse en la conciencia lingüística de los hispanohablantes para averiguar si en nuestra lengua son o no inclusivos los sustantivos masculinos de persona que aparecen en expresiones como “ella y yo somos amigos”, “los deberes de los funcionarios públicos”, “la casa de mis padres”, “los derechos del defendido” o “los españoles son iguales ante la ley” (art. 14 de nuestra Constitución).

»Resultaría escasamente democrático sostener que los hablantes nativos desconocen si esos sustantivos son o no inclusivos —o, lo que sería aún peor, negarles la capacidad de determinarlo—, y entender que han de ser los poderes públicos quienes lo decidan, en virtud de su compromiso con la igualdad de hombres y mujeres en todos los ámbitos de la sociedad.


»l) Sean o no obras académicas, de los diccionarios, de las gramáticas y de cualquier estudio lingüístico que opte por abordar estas cuestiones cabe esperar el análisis detallado de los usos asentados en las diversas comunidades, así como de la variación que se produzca en ellos. Si se constatara que los usos lingüísticos actuales se modifican con el tiempo, y que los cambios consiguientes llegan a generalizarse, esas mismas obras deberían reflejar tales modificaciones, al igual que testimonian otros muchos cambios gramaticales y léxicos que han tenido lugar en nuestra lengua a lo largo de los tiempos».



noviembre 14, 2021

«These are the monks who still preserve ancient texts around the world»


Columba Stewart, O.S.B. (Order of Saint Benedict) (@ColumbaStewart)
America. The Jesuit Review (@americamag)



Abadía de Cluny.


«In 1142, a powerful Benedictine abbot traveled to Spain. Known as Peter the Venerable for his wisdom, he ruled a federation of 600 monasteries from his base at the Abbey of Cluny in Burgundy. The journey across the Pyrenees was long, and his agenda was packed with kings, bishops, abbots and complex negotiations.

»Abbot Peter’s visit to Toledo, which had been reconquered a few decades earlier after almost four centuries of Muslim rule, led him to a surprising decision. He summoned Christian scholars of Arabic and set them to work translating Islamic texts into Latin. Pre-eminent among them was the Quran itself, entrusted to an English cleric who had learned Arabic to gain access to scientific literature in that language, including Arabic translations of otherwise lost classical Greek texts.

»What was this abbot thinking? He was not a scholar of comparative religion, as you might find in a modern university. He was a medieval abbot, facing a powerful and highly literate religious tradition he considered to be fundamentally incompatible with his own. His intention was adversarial. Nonetheless, he embraced the humanistic principle that to understand people of another culture, with different beliefs, we must listen to them in their own voice, learning their language, reading and understanding their texts.

»As a Benedictine monk, Abbot Peter belonged to a community of readers engaged in the study of Christian sacred texts and related literature. That is the truth behind the familiar trope of a monk hunched over a copy desk, quill in hand, writing texts on reams of parchment: a belief in the power of words. Their labor of copying was for the sake of learning, learning for the sake of understanding, understanding for the sake of worship and thanksgiving. Abbot Peter could see that the same was true of the followers of Islam. That shared experience made intellectual engagement—and debate—possible.

»We monks put down deep roots and try to cultivate through communal monastic practices the grounded humanity that Greek philosophers and their Christian heirs characterized as learning “to dwell with the self” (habitare secum). At its best, that monastic stability frees the mind to roam widely and to make unexpected applications of what is found. Alongside the theological tomes would be texts of philosophy, grammar and mathematics, astronomy and history, medicine and law. Benedictines have always been inventors or early adopters of technology. Clocks were developed in the Middle Ages to wake up monks for early prayers. The introduction of movable type and mechanical printing came as a great relief: The second book printed on Gutenberg’s equipment was a Benedictine psalter.



Psalterium Benedictinum cum canticis et hymnis (1459).


»What We Learn From Manuscripts

»Even though manuscripts—handwritten books— are at least several technological stages behind the ways we access information today, we still rely on them for access to the past. Consider: Anything written before the invention of printing has come down to us in the form of a manuscript. A surprising number of those texts have not yet been printed or put online, and we keep finding new texts in manuscripts that have lain hidden for centuries. In many parts of the world, printing came late or was little used, so even less of the literature of these communities is available in modern formats. To know what is most important to such communities, to understand the questions they asked and what gave them purpose and identity, we need to read their manuscripts.

»Manuscripts matter even for well-known texts, because each manuscript is unique. The texts will vary from the same writings found in another manuscript because there was no standard edition from which every scribe would copy.

»Those differences might be slight or substantial, even to the point of changing the meaning of the text. Scribes would “polish” a text by smoothing out the spelling or grammar, or they might amp up or tone down controversial passages. Nor were they infallible; they always made mistakes. The cumulative effect of those human interventions is that every manuscript must be approached on its own terms, as a particular incarnation of the writings it contains. Framing the text are readers’ notes in the margins, ownership inscriptions on the flyleaves, the scribe’s sign-off at the end. Together they form the manuscript’s cultural genome and allow us to place it within a cultural lineage.

»One will find thousands of manuscripts in the great libraries of Europe and North America on display and available for study, all of them cataloged and usually well known to scholars. Much of what we think we know about the past has been written on the basis of the manuscripts in the British Library, the Vatican Library, the French Bibliothèque Nationale and their peer institutions. Their collections of Latin and other European manuscripts are vast and comprehensive, accounting for the great majority of surviving Western manuscripts.

»When we consider other cultures represented in the collections of those great libraries, our footing is less sure. All of those manuscripts came from somewhere else, often the spoils of war and colonial expansion, like many of the artistic treasures in major museums. The manuscripts taken to Western libraries provide only a partial view of their source cultures. To rely on them alone is akin to looking at a mummy in a museum display and assuming we understand ancient Egyptians. What about the manuscripts the European and American explorers and collectors never found? Or the cultures they were not interested in plundering?



»Saving Cultural Treasures From War

»The work I do today to preserve manuscripts began in 1965 as an effort by my monastery to microfilm Latin manuscripts in European Benedictine libraries. It was two decades after the devastation of the Second World War, three years after the Cuban missile crisis and during a very chilly phase of the Cold War. We feared that the European Benedictine heritage would be vaporized if there were a World War III. Monte Cassino in Italy, the mother abbey of the Benedictines, had been totally destroyed in 1944. A nuclear war would be far more devastating.

»There was nothing we monks in Minnesota could do to protect the churches and cloisters, but we could microfilm their manuscripts and keep backup copies in the United States. The Vatican Library had done something similar in the 1950s, depositing microfilms of many of its manuscripts at Saint Louis University in Missouri. Our project started in Benedictine monasteries in Austria, employing local technicians to involve them in the preservation of their own heritage. The scope of the work soon widened to libraries of other religious orders, then to universities and national libraries. The pace was swift, and the result, by the end of the 20th century, was a film archive of almost 85,000 Western manuscripts.

»Along the way there came a serendipitous event that changed the course of the project. An American scholar of biblical texts approached us with the idea of microfilming manuscripts in the monasteries and churches of Ethiopia. This great African nation is the home of an ancient Christian community that had never undergone the narrowing of the biblical canon —the official list of writings constituting the Christian Bible— that occurred in other parts of the early Christian world. Consequently, Ethiopian Christians preserved a broad array of writings later excluded from the Bible of the Byzantine and Roman traditions. Microfilming began in 1971, with the work done by Ethiopians, the technical support from us and funding from the National Endowment for the Humanities, among other foundations.



»The situation in Ethiopia worsened when a violent revolution deposed the emperor and installed a communist government hostile to the church. What had begun as a kind of archeological expedition to discover ancient texts became a rescue project to preserve manuscripts in a nation convulsed by political upheaval and then a civil war. The cameras kept going, working throughout the 1970s, 1980s and into the early 1990s. In the end, 9,000 manuscripts were microfilmed under often-harrowing circumstances.

»The Ethiopian Manuscript Microfilm Library also demonstrates what happens to manuscripts in times of turmoil. A few years back, a professor from Howard University approached one of our experts for help identifying an Ethiopian manuscript recently donated to the university. She showed him photographs of the manuscript, and he recognized it as one of the thousands microfilmed in our project. After it was photographed in 1976, the manuscript had been taken out of Ethiopia and found its way into a private collection in the United States.

»Unlike most stories of this kind, this one had a happy ending: Howard University repatriated the manuscript to the monastery in Ethiopia from which it had been taken. Sadly more typical is the case of another, even more valuable, Ethiopian manuscript microfilmed in the 1970s. That one is now in a well-known private collection. In its online catalog, the provenance given for the manuscript is simply the name of the dealer from whom it was purchased.

»By the time those manuscripts were taken out of Ethiopia, the colonial era was over. International protocols and national laws regulated the export of cultural heritage. Neither of these manuscripts should have adorned a private collection or enriched a dealer. This story illustrates two of the greatest threats to cultural heritage: the desperation that leads people to sell off their own heritage in order to feed their families and the profiteering by those who exploit that misfortune.



»Lebanon and Syria

»The Ethiopian project inspired another serendipitous chapter in our work. Just after the turn of the millennium, Orthodox Christians in Lebanon asked for our help in dealing with the aftermath of a civil war that had ended about a decade earlier. Collections had been moved, valuable manuscripts had been stolen and held for ransom, and some had simply disappeared. We launched a project in northern Lebanon in April 2003, at the same moment that U.S. ground forces were approaching Baghdad.

»As our work in Lebanon expanded, we extended the project to Syria, forming partnerships with several church leaders in Aleppo, as well as in Homs and Damascus. Things were going well, and we even found a partner in Iraq. But then, in 2011, Syria began to unravel as the spirit of the Arab Spring spread across the region. Three years later came the conquest by ISIS of much of northern Iraq, driving tens of thousands of Christians and Yazidis from Mosul and the villages of the Nineveh Plain.

»ISIS broadcast videos of its crude but effective demolition of ancient Assyrian and Christian monuments in Iraq, and we watched the destruction of so much in Syria, including historic places like Palmyra. In Turkey, where we had worked with the Armenian community in Istanbul, and more extensively in the Syriac Christian libraries of the southeast, the areas we had visited so many times became no-go zones because of rising tensions between Kurds and Turks. As is often the case for ethnic and religious minorities, the Christians—those who had not already emigrated—were caught in the middle.

»The human toll among our friends and colleagues was immense. In 2013, the Syriac Orthodox bishop of Aleppo, Mor Gregorios Yohanna Ibrahim, was kidnapped along with his Greek Orthodox counterpart, Metropolitan Boulos Yazigi. They were never heard from again. Mor Gregorios had been an enthusiastic supporter of our work with his community’s manuscripts in Aleppo. Many of those manuscripts had been carried to Aleppo in 1923 as Christians fled the Turkish city of Sanliurfa, known in ancient times as Edessa, the very cradle of Syriac Christianity.



»Qaraqosh, Iraq

»In Iraq it would be even worse. Our partner there, Najeeb Michaeel, a Dominican friar, had established a center for digitization of Christian manuscripts in Qaraqosh, an ancient Christian village between Mosul and Erbil. Since 1750, Father Najeeb’s community had been in Mosul, the ancient city of Nineveh where the prophet Jonah preached repentance. The kidnapping and murder of the Chaldean Catholic Archbishop Paul Rahho in 2008 made it too dangerous for clergy to remain in Mosul, and they relocated to Qaraqosh. With our help, his team digitized thousands of Syriac, Arabic and Armenian manuscripts.

»Then came the summer of 2014, the summer of ISIS. It did not seem at that time that ISIS was moving east from Mosul into the Nineveh Plain, and Father Najeeb’s village of Qaraqosh was guarded by Kurdish militias as part of the outer ring of defenses of their autonomous region. Nonetheless, Father Najeeb decided to begin to move the manuscripts and archives of the Dominicans to Erbil, the capital of Iraqi Kurdistan. It was a wise move.

»On the morning of Aug. 6, the feast of the Transfiguration of Jesus, the Kurdish guards in Qaraqosh retreated from an ISIS advance. Residents of that and the many other villages of the Nineveh Plain had only hours to grab what they could and get to Erbil, travelling 40 miles in the heat of the Iraqi summer. I visited them many times, marveling at how they recreated a kind of village life in the refugee camps.

»As the refugees started over in Erbil, ISIS was demolishing ancient Nimrud with barrel bombs, destroying the artifacts in the Mosul museum with sledgehammers and dynamiting churches. Only after the retreat of ISIS from the Nineveh Plain in 2016 and the final reconquest of Mosul in 2017 did the picture become clear. Major manuscript collections in Mosul had been destroyed, leaving behind only the digital images and a handful of severely damaged volumes.

»Most collections outside of Mosul, however, had been saved. This was the case at Mar Behnam Monastery, where some 500 manuscripts were hidden behind a false wall during the two-year occupation of the monastery by ISIS. When the monks returned to their wrecked home, they found the manuscripts safe in their hiding place, a still-beating heart in the battered and bruised body of the cloister.



Fr. Nageeb Michael, OP, examines a damaged manuscript at the Centre Numérique des Manuscrits Orientaux in Qaraqosh, Iraq.


»I began this essay with Peter the Venerable for a reason. For a Benedictine monk to partner with a Dominican friar or a Syriac Orthodox bishop to preserve Christian manuscripts is understandable. It might not be as readily apparent why we have become so involved with the digital preservation of manuscripts belonging to Muslim communities in Africa, the Middle East and south Asia.

»In 2013, the Palestinian field director for our work with Christian manuscript libraries in the Old City of Jerusalem told me about a recent conversation with a friend about his work preserving manuscripts. The friend belongs to an old and distinguished Muslim family. Fascinated by David’s work, he said, “What about us? We have manuscripts too.” On my next trip to Jerusalem, I met with members of that family and saw their library.

»As I learned more about their family’s library and discussed the project with our board, I became convinced that we must work with them. Their Islamic manuscripts and the Syriac Christian manuscripts we had been digitizing at a monastery only a few minutes’ walk from that home belong to a cultural ecosystem that has existed since the arrival of Islam in Palestine in the seventh century. Christians and Muslims have greeted each other in the streets, done business, engaged in religious disputes and have read each other’s books. Like Peter the Venerable, their interest may have been for the sake of persuasion or refutation, but it also led to the sharing of scientific and historical knowledge.



»Timbuktu, Mali

»This new phase of our work soon led to an even larger involvement with Islamic manuscript heritage from another fabled place: the desert city of Timbuktu in northern Mali. Timbuktu was at one time a center of political power, trade, religion and culture. Located in the Sahel, the transitional zone between the desert to the north and the savanna to the south, the city was the terminus of trans-Saharan, savanna and forest trade routes that brought salt, goods and travelers from North Africa and even beyond, as well as slaves and gold, textiles and other goods from the south. And, of course, there were manuscripts traveling the same pathways.

»The recent story of Timbuktu is once again a tale of manuscripts moved and manuscripts hidden. Knowing that something was coming—as did Father Najeeb in Iraq—Dr. Abdel Kader Haidara quietly sent the manuscripts of his own family’s library and those of more than 30 other families up the Niger River to Bamako, the capital of Mali, in case the threats of religious and ethnic rebel groups to capture Timbuktu and purge its culture of supposed “non-Islamic” elements should come to pass.

»In June 2012, those threats were realized. Timbuktu was occupied for several months, its shrines to Muslim saints destroyed, its superb music silenced, the tourist trade on which it depended for economic survival extinguished. Early reports suggesting that its manuscripts had been burned proved to be incorrect: Only a few manuscripts left behind as a false trail had been destroyed. All the others were safe, whether moved to Bamako or hidden in Timbuktu.



»Why It Matters Here and Now

»The intellectual pathways we trace in our preservation efforts reveal the original “internet of things,” the manuscripts that traveled in a merchant’s chest, in a monk’s pocket or in a pilgrim’s pouch across the known world. Their power was in their words, words usually read aloud, in the way of traditional reading. As listeners heard, they heard another person’s voice in real time.

»In those manuscripts are stories, reflections on stories, ideas spun from human observation and experience. These manuscripts changed the world because their words were heard. They were taken seriously, seriously enough at times to prompt rebuttal or controversy, admiration or adoption. But they were heard.

»We are at great risk of losing the capacity to listen and, therefore, of losing our ability to understand. The opening word of St. Benedict’s Rule is, appropriately, obsculta, or “listen.” Equally endangered are the stores of wisdom contained in the manuscripts of the world, targeted by those fearful of difference or threatened by imaginations broader than their own. The wisdom contained in them is eroded by the forgetting that besets a diaspora community severed from its roots, resettled in a strange place and often undergoing the slow but inexorable loss of its language and distinctive ways.

»What happens when we fail to listen, or forget the wisdom of the ancestors? No institution, however venerable, is immune to the consequences of forgetting its ideals or ignoring the voices of its critics. Peter the Venerable was abbot of Cluny at its zenith; six centuries later, the monastery and its great church were plundered and its library burned. At one time Cluny had represented a great reform of Benedictine life. At its end, it represented everything the poor had come to hate about the concentration of wealth and power in the church and the aristocracy.

»And yet, Benedictines are still here. As the motto of the bombed and rebuilt abbey of Monte Cassino proclaims, Succisa virescit: “Cut it back, and it flourishes.” Humbled by the Reformation, the French Revolution and its aftermath, we had to rethink what it means to be monks in the modern world. We are still working on that.



»What is true of my small part of the human community is also true of nations when they forget to listen, or simply give up trying. Our fragile planet has never been so threatened, nor the human beings who inhabit it so divided. The terrain for rational discourse has shrunk to a narrow strip between camps defined and limited by their political views, religious beliefs, race or ethnic identity, beset by anxiety that easily becomes fear and then violence. In such times as these, we must dig deeply into our respective stores of wisdom and offer whatever we find for the sake of mutual understanding, the only possible basis for reconciliation and for the resolve to move forward for the common good.



»Our Common Enemy

»We are today facing a new temptation to ostracize and demean, this time because of the sincerely held religious beliefs of our Muslim sisters and brothers. This is not simply a divisive geopolitical issue but an urgent local problem, even in my adopted state of Minnesota with its immigrant Somali and other Muslim communities. As medieval Christian scholars of Arabic manuscripts came to understand, their enemy was not Islam, however deep their theological differences. The common enemy was—and remains—the fanaticism and ignorance that make understanding impossible.

»My roots in an ancient monastic tradition give me a certain perspective, and dare I say, a certain confidence and hope when considering the work that lies before us. I recall the story told long ago by a young African man, confused and emotionally tormented, who heard the voice of a child chanting, Tolle, lege; tolle, lege. “Pick it up and read it. Pick it up and read it.” He picked up the book at his side, and he read it, as if for the first time. His name was Augustine, and in time he would become the finest writer of Western Christianity. But first he had to pick up the book—of course it was a manuscript—and read. May we do the same.



»This article also appeared in print, under the headline “The Monks and the Manuscripts,” in the January 6, 2020, issue».


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