mayo 29, 2015

Specific Rules #2 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: Non-English words for editions



For non-English edition statements in the roman alphabet (French, German, Spanish, Italian, etc.):

— Provide the name in the original language.

— Abbreviate common words used in edition statements if the language is a familiar one.

— Capitalize only the first word and proper nouns unless the particular language requires capitalization of other words.

Deutsch E, Lippert HD, editors. Kommentar zum Arzneimittelgesetz (AMG). 2, Aufl. Berlin: Springer; 2007. 885 p. German.


— Ignore diacritics, accents, and special characters in words. This rule ignores some conventions used in non-English languages to simplify rules for English-language publications.

• Treat letters marked with diacritics or accents as if they are not marked.

Å treated as A

Ø treated as O

Ç treated as C

Ł treated as L

à treated as a

ĝ treated as g

ñ treated as n

ü treated as u


• Treat two or more letters printed as a unit (ligated letters) as if they are two letters.

æ treated as ae

œ treated as oe


— Do not convert numbers or words for numbers to arabic ordinals as is the practice for English language publications. This assists those unfamiliar with a language and avoids awkward constructions.

— Separate the edition from the title proper by a space.

— Retain the punctuation used in the edition statement.

— Follow abbreviated words by a period and end edition information with a period.

Examples:

Ed. 1a.

5. ed. interamente riv. e aggiornata.

2. ed. veneta.

Nuova ed.

Seconda ed.

4a ed. rev. e ampliada.

2° ed. ampliada y actualizada.

2., Aufl.



For an edition statement in Cyrillic, Greek, Arabic, or Hebrew:

— Romanize (write in the roman alphabet) the words for edition. A good authority for romanization is the ALA-LC Romanization Tables.

— Abbreviate common words used in edition statements if the language is a familiar one.

— Capitalize only the first word and proper nouns unless the particular language requires capitalization of other words.

— Ignore diacritics, accents, and special characters in words. Treat letters marked with diacritics or accents as if they are not marked. This rule ignores some conventions used in non-English languages to simplify rules for English-language publications.

Examples:

ĉ or ç becomes c


— Do not convert numbers or words for numbers to arabic ordinals as is the practice for English language publications. This assists those unfamiliar with a language and avoids awkward constructions.

— Separate the edition from the title proper by a space.

— Retain the punctuation used in the edition statement.

— Follow abbreviated words by a period and end all edition information with a period.

Examples:

Izd. 3., perer. i dop.

2. dopunjeno izd.

2. ekd. epeux.

3. ekd.



For an edition statement written in a character-based language such as Chinese, Japanese, and Korean:

— Transliterate or translate the words for edition.

— Do not abbreviate any of the words or omit any words.

— Use the capitalization system of the particular language.

— Ignore diacritics, accents, and special characters in words. Treat letters marked with diacritics or accents as if they are not marked. This rule ignores some conventions used in non-English languages to simplify rules for English-language publications.

Examples:

ŏ becomes o

ū becomes u


— Do not convert numbers or words for numbers to arabic ordinals as is the practice for English language publications. This assists those unfamiliar with a language and avoids awkward constructions.

— Separate the edition from the title by a space.

— Retain the punctuation used in the edition statement.

— End all edition information with a period.

Examples:

Shohan.

Dai 1-han.

Dai 3-pan.

Di 3 ban.

Cai se ban, Xianggang di 1 ban.

Che 6-p`an.


— To help identify editions in other languages, below is a brief list of Non-English words for editions with their abbreviations, if any (n.a. = not abbreviated):

LanguageWord for EditionAbbreviation
Danishoplagn.a.
udgave
Dutchuitgaveuitg.
editieed.
Finnishjulkaisujulk.
Frencheditioned.
GermanAusgabeAusg.
AuflageAufl.
Greekekdosisekd.
Italianedizioneed.
Norwegianpublikasjonpubl.
utgaveutg.
Portugueseedicaoed.
Russianizdanieizd.
publikacijapubl.
Spanishedicioned.
publicacionpubl.
Swedishupplagan.a.



Según:

Citing Medicine: The NLM Style Guide for Authors, Editors, and Publishers [Internet]. 2nd edition. Chapter 2: Books

br/>

Related:

General Rules for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style

Specific Rules #1 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: Abbreviation rules for editions

Specific Rules #2 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: Non-English words for editions

Specific Rules #3 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: First editions

Examples for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style (2015/08/20)






«Le Mouvement 20 février au Maroc entre l’autolégitimation et la délégitimation de l’État: Une analyse critique du discours»



Adil Moustaoui Srhir
«Le Mouvement 20 février au Maroc entre l’autolégitimation et la délégitimation de l’État: Une analyse critique du discours»

Pragmalingüística, n.º 22, 2014.

Pragmalingüística | Facultad de Filosofía y Letras | Universidad de Cádiz | Cádiz | ESPAÑA



Extracto los siguientes apartados (del artículo completo, PDF / HTML):
→ Les discours de résistance: un nouveau champ de recherche
→ Ordre discursif avant et après la naissance du M20F (Mouvement 20 Février au Maroc)
→ References




«Les discours de résistance: un nouveau champ de recherche

»L’intégration du CDA dans la recherche sur le mouvement social est justifiée par le fait que les mouvements sociaux aux Maghreb, plus concrètement au Maroc, ont subi un processus dynamique de changement qui les a conduits vers ce que Ben Néfissa (2011: 5) appelle “Hybridation du politique et mouvement social”. Ce caractère hybride nous permettra de comprendre l’évolution des pratiques discursives des mouvements de contestation vers: a) un discours politique plus organisé et plus clair au niveau de sa structuration, et b) une disciplinarisation de son activisme en général et de sa confrontation avec le pouvoir public. De la même manière, cette hybridation nous amène, d’une part, à prendre en considération le contexte politique, social, économique et idéologique où émerge le discours des mouvements sociaux au Maroc, plus précisément du Mouvement 20 Février (M20F).

»D’autre part, une analyse de ce genre nous oblige aussi à situer le M20F dans un micro-contexte qui correspond évidemment à toutes les formes de protestation, sociale, politique, linguistique ou identitaire qui existent actuellement dans le champ sociopolitique et discursif au Maroc. Enfin, l’analyse d’un discours social et politique portant sur des acteurs et des groupes sociaux opposés au pouvoir et avec ce qu’on appelle les discours de résistance, enrichira cette théorie sociale située dans l’Analyse critique du discours.



»L'émergence du Mouvement du 20 février

»La naissance du M20F est indissociable du contexte sociopolitique du monde arabe et de celui du Maghreb en particulier après le succès de la révolution tunisienne. Même si l’approche de l’Analyse critique de discours met l’accent sur l’analyse du micro-contexte comme introduction à l’analyse linguistique des données, les événements qui se sont déroulés dans la région —Maghreb et Moyen Orient— ont joué un rôle fondamental dans la naissance de ce mouvement et dans la direction qu’il prendra par la suite pour avoir cette légitimité sociopolitique et discursive. Rappelons que l’expérience tunisienne a commencé par des mobilisations et des soulèvements sociaux dans les zones déshéritées. La naissance d’un mouvement de contestation populaire au Maroc, suite aux succès de la révolution tunisienne, pourrait être interprétée comme un fait prévu.

»Le 20 Février 2011 est la date qui marque l’apparition du M20F qui s’est clairement inspiré de la Tunisie et de l’Égypte sans pour autant toutefois viser le renversement du régime. Le mouvement se définit comme “une force de protestation et non de proposition”. “Indépendant de tout parti politique, syndicat et autres organisations. Le mouvement ne s’essouffle pas, il se propage de la rue vers les institutions, les partis”. Son organisation lui donne une puissance parce qu’il ne dispose pas de leaders ou porte-parole. De même, le mouvement n’a pas d’identité unifiée. De 30 coordinations dans tout le royaume, il est passé à 115 entre la date de sa naissance et le 24 avril. Le Mouvement rassemble en son sein des forces de progrès: L’AMDH, organisation qui s’aligne ouvertement sur les objectifs du M20F dès sa naissance ; des partis de gauche comme La Voie Démocratique et le Parti Socialiste Unifié (PSU) ; la jeunesse, la société civile, des mouvements de femmes, mais aussi des islamistes, en l’occurrence Al-‘adel Wa Al-Ihsane (Justice et Bienfaisance). Même si le mouvement Al-‘adel Wal Ihsane a annoncé le 19 décembre 2011 dans un communiqué sa décision d’arrêter de manifester dans le cadre des marches du M20F, malgré leur conviction de la légitimité des revendications de ce mouvement.

»Avec le succès de la première manifestation, le M20F réussit à faire renaître la culture des manifestations au Maroc. De cette manière, il s’est imposé sur la scène politique et associative nationale. Dès sa naissance jusqu'à maintenant, le M20F a convoqué plusieurs marches au niveau national, avec la moyenne d’une marche par mois, sans compter les marches, les rassemblements et les Sit-in convoqués par les coordinations locales dans chaque ville. De même, le M20F connait une internationalisation à travers la création de cellules à l’étranger. Il a ainsi gagné en popularité dans le cercle des Marocains militants à l’étranger. C’est en France que le M20F a le plus de coordinations puisqu’il y a presque une dizaine de cellules partout en France; on trouve des cellules également aux Pays-Bas, aux États-Unis, au Canada et en Espagne.

»De manière générale, on peut dire, reprenant l’idée de Bennafla (2011: 16), que le M20F se distingue du reste des mobilisations qui ont émergé au Maroc par les traits suivants: “la politisation ouverte du cahier revendicatif qui tranche avec la politisation en creux des précédentes, […] le second point original est la coordination à l’échelle nationale d’actions protestataires dispersées grâce à l’utilisation des réseaux sociaux”. Et le troisième trait est lié à l’influence et au pragmatisme exercés par le M20F sur l’ordre discursif et sociopolitique au Maroc. Son discours a dès le départ bénéficié de beaucoup d’estime dans le discours officiel dominant quoique de manière indirecte. Et c’est ce que nous allons traiter dans le point suivant à travers une analyse de l’ordre discursif qui s’est établi au Maroc avec l’émergence du M20F.




»Ordre discursif avant et après la naissance du M20F (Mouvement 20 Février au Maroc)

»Nous sommes d’accord avec l’idée proposée par Cicourel (1980) qui affirme l’existence d’une relation directe entre la manière dont le pouvoir est distribué et la structuration du champ du savoir. Nous concevons la connaissance telle qu’elle a été définie par Heller (2007: 635) “as organized sets of discourses with organic connections among each other that take shape as a function of how institutional processes are organized and how actors are involved in the production and circulation of resources. I will use the notion of trajectory and of discursive spaces”. A partir de cette définition, il faut souligner qu’il existe au Maroc un ordre discursif et un champ de savoir caractérisés par une forte domination des rapports de force où les discours officiels (monarchiques et législatifs) sont considérés comme des discours et des espaces dominants dans un ordre social et politique complètement stratifié et hiérarchisé (Foucault, 1979 ; Bourdieu, 1982). Mais ceci ne veut pas dire qu’il n’existe pas d’autres espaces discursifs avec des représentations sociales différentes et même opposées à celles de l’État.

»Dans ce sens, les événements qui ont présidé à la naissance du M20F ont exercé une influence directe sur l’ordre du discours et sur les représentations sociales et politiques au sein du discours officiel même. Si l’émergence du M20F a joué un rôle essentiel dans la configuration d’un nouvel ordre discursif, quels sont les aspects qui nous démontrent qu’on est vraiment en présence d’une nouvelle configuration dans cet ordre ? Quels sont les nouveaux espaces discursifs qui utilisent le M20F pour faire circuler son modèle de connaissance et ses représentations sociopolitiques ? Et comment a été configuré ce dialogue discursif entre l’État et le M20F avant et après le 20 février 2011.

»Statistiquement, le nombre de discours qui ont été prononcés par le roi durant les deux dernières années concernant des réformes institutionnelles a été considérable. Nous pouvons dire que cette explosion discursive monarchique avait déjà commencé dès le 3 janvier 2010, date du discours royal qui établit la création d’une commission consultative sur le projet de régionalisation avancée. Dans ce discours, le roi annonce:

»(1) “Nous entendons également en faire un prélude à une nouvelle dynamique de réforme institutionnelle profonde”.


»Ce discours est une réponse aux événements qui ont eu lieu à Laâyoune dans le camp de “Agdim Azik” juste deux mois avant sa prononciation. L’objectif de tout discours dominant évidemment est d’exercer un contrôle social sur les masses et de renforcer la légitimité idéologique et politique de ses appareils. Dans cette même démarche de réformes, cette fois-ci c’est l’expremier ministre Abass Al Fassi qui annonça le 20 janvier 2011 la création de 1000 postes d’emploi pour des chômeurs diplômés et la réservation de 10 % des nouveaux postes pour les diplômes de troisième cycle.

»Mais un mois après, c’est le discours du 20 février qui s’impose et occupe deux espaces discursifs que l’État n’a jamais osé exploiter: la rue et l’espace virtuel à travers les différents réseaux sociaux. Les intentions réformistes de l’État ne sont pas très loin des intentions du M20F, car selon les vidéos apparues sur Youtube et qui annoncent sa création, elles intègrent des revendications connues dans le milieu associatif marocain:

»”أنا مغربية ؤغادي نخرج ف 20 فبراير باش نحارب الفساد ف البالد. أنا مغربي ؤغانخرج نهار 20 فبراير حيت بغينا نحاسبو الشفارة اللي خ ّربو البالد. أنا مغربي. حتر أنا غادي نخرج نهار 20 فبراير حيت بغينا دستور شعبي ”. [nota 1] ديموقراطي

»(2) “Je suis marocaine. Je vais sortir le 20 février pour lutter contre la corruption qui existe dans le pays. Je suis marocain. Je vais sortir le 20 février parce que nous voulons amener devant la justice tous ceux qui ont volé et détruit le pays. Je suis marocain. Moi aussi je vais sortir le 20 février car nous voulons une constitution issue du peuple et démocratique”.


»Rien de nouveau au sein des revendications du M20F. Néanmoins, les arguments qu’il met en avant font le lien entre la détérioration des services publics et l’aggravation de la corruption, sans oublier évidemment le taux élevé de chômage parmi les jeunes marocains, sachant que la majorité des militants de ce mouvement est âgé entre 18 et 35 ans. De même, pour imposer sa légitimité, le M20F a repris à son compte un élément clé: la relation historique et réciproque qui existe entre la précarité matérielle et l’exercice de l’autoritarisme officiel de l’État.

»Mais, dans cette même logique de renforcement de la légitimité et de la crédibilité, le roi annonce dans le discours prononcé le 21 février 2011, un jour après l’émergence du M20F, l’installation du conseil économique et social. Cette démarche s’inscrit d’après le roi dans le cadre suivant:

»(3) “Une forte impulsion à la dynamique réformatrice que Nous avons enclenchée dès que Nous est échue la mission d'assurer la conduite de Notre peuple fidèle. […] la poursuite de la réalisation des réformes structurantes, suivant une feuille de route dotée d'une vision et d'objectifs clairement définis, et fondée sur l'étroite symbiose entre le Trône et le peuple. Notre but ultime est d'assurer à tous les Marocains les conditions propices à l'exercice d'une citoyenneté digne, dans le cadre d'un Maroc avancé, solidaire et jouissant de son unité et de sa souveraineté pleines et entières”.


»D’ailleurs, cette dynamique discursive du monarque reste toujours liée à ses intentions réformistes ; de même, il ne soutient pas l’idée de transition dans la mesure où les réformes devraient être envisagées comme un changement dans le régime qui garantit ipso facto le remplacement des institutions et des élites de l’État par d’autres choisies par le peuple.

»Le 9 mars, 20 jours après la naissance du M20F, le roi décida de prononcer un autre discours dans un contexte dominé par l’actualité des révolutions arabes. Le roi annonça ainsi la préparation d’une nouvelle constitution, adoptée le premier juillet 2011 après un référendum, et en partant encore une fois de ses intentions réformistes et suivant la même ligne précé- dente. Peut-on dire que le roi a réagi ? Il n’y a pas de doute que c’était une réaction face aux événements qui marquaient l’actualité nationale et internationale. Nous pouvons considérer et interpréter ce discours de deux manières: la première est que le roi utilise l’accès au discours pour freiner et créer une délégitimation des revendications et une dépolitisation du M20F.

»C’est-à-dire que le discours du monarque désamorce cette crédibilité, sociale du moins, acquise par le M20F. La deuxième interprétation va dans le même sens que la première dans la mesure où le roi maintient son statut dans cet autoritarisme d’État et confirme ainsi la relation qui existe entre les rapports de force au niveau des pratiques discursives dominantes et les actions qui suivent, sachant que cette fois il s’agit d’une réforme majeure de la constitution. Mais le discours du 9 mars a donné un souffle nouveau au M20F qui le considère comme un discours conservateur qui passe sous silence l’essentiel du pouvoir royal. Ce mécontentement du M20F a été traduit par la convocation d’un Sit-in qui a été dispersé le 13 mars devant le siège du PSU.

»Mais le 20 mars, le M20F organise une grosse manifestation nationale pour annoncer son désaccord avec la réforme constitutionnelle du 9 mars. Dans les vidéos qui annonçaient la manifestation du 20 mars et les nouvelles revendications, le M20F affichait clairement son point de vue sur la réforme de la constitution:

»”بغينا دستور شعبي جديد. المخزن بغا غير يرقع ديالو القديم. حنا راه ما مفكينش [nota 2] .“

»(4) “Nous voulons une constitution issue du peuple et démocratique. Le Makhzen veut seulement rapiécer son ancienne constitution. Mamfakinch (Nous ne lâchons pas)”.


»C’est à partir de ce moment qu’a commencé la bataille discursive. Dans cette manifestation du 20 mars, le M20F a montré clairement son refus du nouveau projet de constitution comme le montrent les slogans répétés dans la rue: ”الشعب صوت اسمع“ “Sma’a Sawt A-cha’b” (écoute la voix du peuple) ou ال“ ”الدستور من 19 للفصل “La li Al fasel 19 mina A-doustour” (Non à l’article 19 de la constitution). La stratégie de communication du M20F est basée sur la production et la reproduction d’un discours issu du peuple et pour le peuple.

»En plus, la plateforme Mamfakinch est considérée comme l’arme de communication massive du M20F [Nota 3]; elle offre des informations sur internet et les réseaux sociaux. Tout cela a donné de bons résultats au niveau de l’impact de ce discours sur les masses et l’émergence d’un modèle alternatif de représentation de l’État et de ses actions.

»Un mois après la manifestation du 20 mars, le M20F convoqua le 24 avril le troisième grand rassemblement. Cette fois le discours vise directement le roi et l’un des slogans répétés était ”والكرامة الحرية ،الوطن ،هللا“ “Allah, Al watan, Al Houriya wa Al-Karama” (Dieu, Patrie, Liberté et Dignité). De même, dans la manifestation nationale du 22 mai, la représentation du roi est de plus en plus différente de celles d’avant. Cette fois les slogans franchisent les limites et s’articulent sur la chute du régime ”النظام إسقاط يريد الشعب“ “Acha’b yourid Isquat A-nidam” (Le peuple veut la chute du régime), et aussi sur la transition vers un régime républicain ”جمهورية قلبوها الحرية بغيتو إال“ “Ila Bghitou Al Houriya, qualbouha Jamhouriya” (Si vous voulez la liberté il faut la transformer en république).

»Cette manifestation a été marquée par une violente intervention des forces de l’ordre qui s’appuyaient sur la non-autorisation des marches par l’État. Le mouvement s’est engagé dans un bras de fer avec le pouvoir ; son discours donne alors les signes d’une sorte de radicalisation dans le mouvement. Khalid Naciri, ex-porte-parole du gouvernement a affirmé le lendemain de la manifestation du 22 mai:

»(5) “Tant qu’on avait affaire à des jeunes qui réclament des réformes démocratiques, il n’y avait aucun problème. Mais là, nous sommes face à une autre configuration”.


»Dans ces circonstances, des groupes anti-M20F organisaient des manifestations et des marches en faveur d’un changement mais par le roi, avec le roi et en insistant sur la sacralité des valeurs de la monarchie marocaine: “Dieu, Patrie et Roi”. Mais dès le dernier discours du 9 mars, le roi décida de ne pas se prononcer. En même temps, le M20F devait repenser ses stratégies de mobilisation et rendre son discours réaliste. Cela signifiait informer plus et se rendre plus proche des autres classes de la société, à savoir, les couches sociales pauvres. Dans cette ligne, Omar Radi, un des militants du M20F affirma:

»(6) “Nous avons remarqué que la perception de l’opinion publique a changé à notre égard. Cela n’est pas nullement dû à une prétendue radicalisation du mouvement, mais surtout à la campagne de désinformation menée par les services de l’État [nota 4]”.


»Le M20F était obligé de se déplacer vers les quartiers populaires et créer des coordinations locales dans différentes villes du Maroc [nota 5]. Il faut souligner aussi que sa force de mobilisation s’est réduite à cause des autres rassemblements et marches pro-régime et anti-M20F.

»Le 17 juin 2011, deux jours avant le lancement de la campagne pour le référendum sur la nouvelle constitution, le roi prononça un discours où il insinua que voter OUI est une solution pour les problèmes du Maroc. Un discours qui construit discursivement et socialement un “Nous” formé par l’État, le pouvoir et le peuple et un “eux” composé par les opposants à ce projet de constitution. Le “oui” du roi évoque évidemment l’existence d’”un non” ; ceci révèle une confrontation sociopolitique et idéologique mais dé- politisée par le roi. Ce qui s’est passé lors de la manifestation du 26 juin 2011 le reflète parfaitement quand opposants et partisans au projet de la nouvelle constitution se sont rencontrés dans la rue. Mais il fallait attendre le 31 juillet, fête du Trône, qui coïncide toujours avec la prononciation du discours du roi dont le contenu est d’une grande importance pour l’État et même pour le peuple. Dans ce discours le roi annonça ce qui suit:

»(7) “Mais toute Constitution, aussi parfaite qu'elle puisse être, n'est ni une fin en soi, ni même le terme d'un parcours. Elle constitue plutôt une base solide pour un nouveau pacte constitutionnel marquant la volonté d'aller de l'avant dans la mise en place d'institutions efficientes et crédibles, en vue de la consolidation de l'État de droit et des droits de l'Homme, de la bonne gouvernance et du développement. […] Parallèlement, il faudra veiller à rendre effective la consécration constitutionnelle du rôle assigné à la société civile et aux médias dans la construction politique et dans les domaines des droits de l'Homme et du développement. Ils devraient ainsi pouvoir assumer efficacement leurs responsabilités en tant que force de proposition, et comme levier efficient et partenaire fondamental dans le processus de consolidation de cette construction”.


»D’une part, le nouveau projet de constitution s’inscrit selon le roi dans un long processus dont la société civile est aussi responsable. Et, d’autre part, aucune mention au M20F n’a été faite. Par contre, on trouve toute une série de stratégies discursives dont le but principal était de légitimer et de concéder une viabilité à la nouvelle constitution sans aucun changement au niveau du régime. De surcroît, tous les problèmes qui ont été soulevés par les mouvements sociaux, et surtout par le M20F, trouvent réponse dans la nouvelle constitution. La solution au développement social et économique, la consolidation de l’État de droit et des droits de l’Homme, sont les facteurs d’une dynamique qui proviendra en fin de compte du Palais.

»Malgré ce discours et tous les événements qui l’ont accompagné, le dialogue discursif se poursuit, et le M20F annonça un boycott du référendum à travers la campagne Mamsawetinch (nous ne votons pas). Cette campagne a été menée comme d’habitude par le moyen des vidéos sur Youtube, des réseaux sociaux et des communiqués de la plateforme Mamfakinch. Mais après un OUI voté par 98 % des électeurs, le M20F commença à perdre du terrain. Une autre marche nationale était organisée le 11 septembre 2011 dont l’argument principal était toujours la précarité des services publics et le coût élevé de la vie. Le M20F revient sur les mêmes arguments sans une nouvelle stratégie politique pour s’organiser et exercer plus de pression sur l’État. Le M20F a suivi cette dynamique de protestation en essayant de convoquer une marche: le 22 janvier 2012.

»La conclusion qu’on peut tirer à partir de l’analyse de cet ordre discursif, est qu’il existe deux espaces discursifs opposés, l’un dominant, avec une capacité de contrôle sur les masses: il s’agit du discours du roi. Dans ce discours, la représentation de l’État, ses appareils et ses actions est faite d’une manière positive. L’autre espace discursif, dominé mais alternatif, touche des zones sensibles, à savoir, la représentation négative du pouvoir et de ses actions. Les deux représentations s’engagent dans une relation de conflit, de résistance et d’exercice de pression. Dans le point suivant, nous mettrons l’accent sur les stratégies discursives utilisées dans le discours du M20F pour légitimer sa position et sa représentation et pour délégitimer en même temps le pouvoir, le Makhzen et ses élites, son fonctionnement, ses actions et son appareil idéologique.




»Notes

»1 Vidéo première compagne qui annonça la création du M20F et fait appel aussi à la première marche organisée par le mouvement, version original est en arabe marocain et amazigh (berbère).

»2 Vidéo de la première campagne qui annonça la création du M20F et fait appel aussi à la première marche organisée par le mouvement, la version originale et arabe marocaine et amazigh.

»3 Voir l’article d’Aisha Akalay paru dans le nº 479 du Magazine Tel-quel, « Mamfakinch. Arme de communication massive”.

»4 Interview avec Omar Radi, militant du M20F, apparu dans Magazine Tel-quel, nº 477.

»5 Le 2 juin Kamal Ammari est tombé victime des violences qu’il a subies par des forces de l’ordre lors d’une manifestation organisée par la coordination du M20F dans la ville d’Asfi.




»References

»AL’AZĀWĪ, W. (2011): “A-thawarāt Al- ‘arabiya wa Istiḥqaqāt A-taghyīr (Les révolutions arabes et les avantages du changement)”, Shu’un Al-Awsat, 139, pp. 32-44.

»ALMANJDRA, M. (2003): Humiliation à l’ère du méga-impérialisme, Al Jadida: Annajah.

»BECHIR AYARI, M. & GEISSER, V. (2011): Rennaissances árabes. 7 clés sur des révolutions en marche, Pari: Les Éditions de l’Atelier/Éditions ouvrières.

»BEN NEFISSA, S. (2011): “Mobilisations et révolutions dans les pays de la Méditerranée arabe à l’heure de ‘l’hybridation’ du politique”, Revue Tiers Monde, Protestations sociales, révolutions civiles. Transformation du politique dans la Mé- diterranée arabe. Hors série, Sarah Ben Néfissa y Blandine Destremau (coord.), Paris: Armand Colin, pp. 5-24.

»BEN NEFISSA, S. (2011): “Les angles morts de l’analyse politique des sociétés de la région”, Confluences méditerranée, 77, pp. 75-100.

»BENNFLA, K. (2011): “Introduction”, Confluences méditerranée, 78, pp. 9-24.

»BOUKOUS, A. (2008): “Le champ langagier: Diversité et stratification”, Revue Asinag, 1, pp. 15-37.

»BOURDIEU, P. (1982): Ce que parler veut dire, Paris: Gallimard.

»CATUSSE, M. (2011): “Le “social”: une affaire d’Etat dans le Maroc de Mohammed VI”, Confluences méditerranée, 78, pp. 63-76.

»CHILTON, P. A. (2011): “Argumentos Criticables: Repensando a Habermas a la luz de la lingüística”, Discurso & Sociedad, 5 (1), pp. 71-95.

»CHILTON, P. A. 2004, Analysing Political Discourse: Theory and Practice, London, Routledge.

»CHILTON. P. A. & SCHÄFFNER, C. (2002): Poltics As Text and Talk. Analytical Approaches to Political Discourse, Amsterdam: John Benjamins Publishing Company.

»CICOUREl, A. (1980): “Three Models of Discourse Analysis: The Role of Social Structure”, Discourse Processes, 3, pp. 101-132.

»FOUCAULT, M. (1971): L’ordre du discours, Paris, Gallimard.

»FAOUAD, W. (2010): “Facebook y la juventud árabe. ¿Activismo social o liberación social”, Awraq, 9, pp. 93-100.

»HAMMAMI, S. (2011): “Quand le peuple rentre en scène”, Medium, 29, pp.49-65.

»HELLER, H. (2007): “Distributed Knowledge, distributed power: A Sociolinguistics of structuration”, Text & Talk, 27, 5/6, pp.622-653.

»HIBOU, B. (2011): Le mouvement du 20 février, le Makhzen et l’antipolitique. L’impensé des réformes au Maroc, mai 2011, Publicación electrónica: http://www.cerisciences-po.org.

»KELLER, R. 2007: “L’analyse du discours du point du vue de la sociologie de la connaissance. Une perspective nouvelle pour les mé- thodes qualitatives”, Recherches qualitatives, 3, pp. 287-306.

»SIDI HIDA, B. (2011): “Mobilisations collectives à l’épreuve des changements au Maroc”, Tiers Monde, Protestations sociales, révolutions civiles. Transformation du politique dans la Méditerranée arabe. Hors série, Ben Néfissa. S. y Blandine D., (eds.), Paris: Armand Colin, pp. 163-188.

»VAN DIJK T. & MARTIN ROJO, L., (1997): “There was a Problem, and it was Solved! Legitimating the Expulsion of “Illegal” Migrants in Spanish Parliamentary Discourse”, Discourse & Society, 8 (4), p. 523-66.

»VAN DIJK, T. (1999): Ideología. Una aproximación multidisciplinar. Barcelona: Gedisa.

»VAN DIJK, T. 2003, “La multidisciplinariedad del análisis crítico del discurso: un alegato a favor de la diversidad”, Wodak R. y Meyer, M (ed.), Métodos del análisis crítico del discurso, Barcelona: Gedisa, pp. 143-177.

»VAN DIJK, T. 2006, “Discourse, context and cognition”, Discourse Studies, 8 (1), pp. 159-17.

»VAN LEEUWEN, T. (1996): “The representation of social actors”, CaldasCoulthard, C. y Coulthard, M. (Coord.), Text and practice, London: Routledge, pp. 33-70.

»WODAK, R. et al. (1999): “The discursive construction of national identity”, Discourse & Society, 10 (2), pp. 149-173.

»WODAK, R. (2000): “¿La sociolingüística necesita una teoría social? Nuevas perspectivas en el Análisis Crítico del Discurso”, Discurso y Sociedad, 2 (3), pp. 123-147.

»WODAK, R. & REISIGL, M. (2001): Discourse and discrimination. Rhetoric of Racism and Antisemitism, London / New York: Routledge.

»WODAK, R. & MEYER, M. (eds.) (2003): Métodos del análisis crítico del discurso, Barcelona, Gedisa.

»WODAK, R. & CHILTON, P. A., (eds.) (2005): A New Agenda in Critical Discourse Analysis, Amsterdam /Philadelphia: John Benjamins Publishing Company.

»WODAK, R. (2011): “Challenges to Critical Discourse Studies-Opening Borders and Transcending Dichotomies”, Conferencia presentada en el CDA Workshop, 24 de mars 2011, Madrid: Universidad Autónoma de Madrid.»






«Hebdos Québec adopte une technologie multiplateforme»



Infopresse



«Hebdos Québec va acquérir sous licence une solution d’édition numérique multiplateforme nommée Milenium, une technologie développée par la firme européenne Protecmedia.

»L’implantation commencera en mai et permettra à une trentaine de journaux indépendants membres d’Hebdos Québec de diffuser rapidement des contenus tant sur le web, les tablettes ou sur tout autre appareil mobile.

»“Ce projet constitue l’aboutissement de plus d’un an de travail. Un tel système de gestion et de création des contenus permet de libérer un temps précieux pour les acteurs de la chaîne de création d’un journal”, explique Gilber Paquette, directeur général et marketing d’Hebdos Québec.

»Les contenus offriront au lecteur une expérience de lecture enrichie: galerie de photos, vidéos, textes adaptés selon la plateforme, publicité animée. Les journaux seront regroupés dans un même kiosque nommé Mon journal local.

»“Par cette entente de partenariat, les journaux hebdomadaires indépendants membres de l’Association offriront à leurs lecteurs une expérience de lecture enrichie sur les dispositifs mobiles, en plus de fournir aux annonceurs une panoplie de nouvelles possibilités en publicité interactive sur tablettes”, indique Gilber Paquette.

»“Au terme de l’implantation, en janvier 2016, l’industrie de la presse hebdomadaire figurera comme un chef de file dans cette ère de transformation numérique. Bien que la lecture de nos journaux de papier n’affiche pas de déclin, cette solution multiplateforme assurera la pérennité de nos journaux”, affirme Paul Brisson, président d’Hebdos Québec.»





Hebdos Québec



«“Par cette entente de partenariat, les journaux hebdomadaires indépendants membres de l’Association offriront à leurs lecteurs une expérience de lecture enrichie sur les dispositifs mobiles, en plus de fournir aux annonceurs toute une panoplie de nouvelles possibilités en publicité interactive sur tablettes», indique Gilber Paquette, directeur général et marketing d’Hebdos Québec.

»L’implantation qui débutera en mai permettra à une trentaine de journaux indépendants membres d’Hebdos Québec de diffuser rapidement des contenus tant sur le web, les tablettes ou sur tout autre appareil mobile. Galerie de photos, vidéos, textes adaptés selon la plateforme, publicité animée ; ces options offriront au lecteur une expérience de lecture enrichie. Les journaux seront regroupés dans un même kiosque nommé mon journal local.

»“Au terme de l’implantation prévue en janvier 2016, l’industrie de la presse hebdomadaire figurera comme un leader dans cette ère de transformation numérique. Bien que la lecture de nos journaux papier n’affiche pas de déclin, cette solution multiplateforme assurera la pérennité de nos journaux” affirme Paul Brisson, président d’Hebdos Québec.

»“Ce projet constitue l’aboutissement de plus d’un an de travail. Nous avons analysé plusieurs solutions technologiques offertes en Amérique et en Europe. La solution MILENIUM de Protecmedia offre l’avantage de diffuser nos contenus sur toutes les plateformes sans manipulation additionnelle. Ce système de gestion et de création des contenus permet de libérer un temps précieux pour l’ensemble des acteurs de la chaîne de création d’un journal” ajoute Gilber Paquette.»






mayo 28, 2015

Specific Rules #1 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: Abbreviation rules for editions



Abbreviate common words found in edition statements, if desired:

editioned.
abbreviatedabbr.
abridgedabr.
AmericanAm.
augmentedaugm.
authorizedauthoriz.
EnglishEngl.
enlargedenl.
expandedexpand.
illustratedill.
modifiedmod.
originalorig.
reprint(ed)repr.
revisedrev.
specialspec.
translationtransl.
translatedtransl.


For additional abbreviations, see ISO 832:1994 - Rules for the abbreviation of bibliographic terms.


Follow abbreviated words with a period and end all edition information with a period.

3rd rev. ed.

1st Engl. ed.



Según:

Citing Medicine: The NLM Style Guide for Authors, Editors, and Publishers [Internet]. 2nd edition. Chapter 2: Books

br/>

Related:

General Rules for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style

Specific Rules #1 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: Abbreviation rules for editions

Specific Rules #2 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: Non-English words for editions

Specific Rules #3 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: First editions

Examples for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style (2015/08/20)






«Sergio Widder, director del Centro Wiesenthal para América Latina, advierte que el antisemitismo está en un momento de exteriorización y de crecimiento bastante preocupante»



martinoticias.com



«La retórica del discurso de algunos dirigentes latinoamericanos, entre ellos varios del grupo ALBA, genera gran preocupación entre líderes judíos de América Latina, dijo en una entrevista con Efe Sergio Widder, director del Centro Wiessenthal para esa región, quien explicó que incurren muchas veces en lo que considera un notorio antisemitismo.

»“Desafortunadamente, el antisemitismo está en un momento de exteriorización y de crecimiento bastante preocupante y, en América Latina, la tendencia es que se profundiza promovido por Irán especialmente a través de sus socios del ALBA”, advierte este líder judío, que asiste en Jerusalén al V Foro Global de Lucha contra el Antisemitismo.

»Widder, de 47 años y que ayudó en las extradiciones de criminales de guerra nazis como Erich Priebke y Dinco Sakic, mencionó los casos de los dirigentes de Venezuela, Nicaragua, Bolivia, Cuba y Ecuador como focos de una “retórica muy agresiva” y asegura que en algunos casos acaba traduciéndose en violencia física.

»Recuerda unas declaraciones del presidente boliviano, Evo Morales, durante la última guerra en Gaza, en la que murieron más de 2.100 palestinos y 73 israelíes, con las que criticaba severamente a Israel.

»“Una de las consecuencias –y esto nunca se había producido antes– fue un ataque con explosivos al cementerio judío de Cochabamba (Bolivia), donde vive una comunidad judía de menos de cien personas”, sostiene.

»Para Widder, que coordinará el jueves un grupo de trabajo sobre el antisemitismo en América Latina, “existe un vínculo entre este discurso, que no pasa por una crítica a cualquier Gobierno sino que cuestiona la misma legitimidad del Estado de Israel, y la violencia física contra comunidades judías”.

»La fina línea entre la crítica legítima al Estado de Israel por sus políticas hacia los palestinos y el antisemitismo es uno de los asuntos centrales de este foro, en el que toman parte delegaciones de 51 países.

»“Hoy el Estado de Israel es uno de los elementos centrales de la identidad contemporánea judía y es la concreción de la aspiración a un Estado. Cuando todos los pueblos de la tierra tienen derecho a la autodeterminación pero sólo uno de ellos parece que puede ser privado de ese derecho... todo eso me suena parecido al discurso antisemita clásico”, considera.

»El Centro Wiessenthal, en el que Widder comenzó a trabajar en 1992, fue creado en Los Ángeles (EEUU) en 1977 como una ONG judía de Derechos Humanos, dedicada a enfrentar el antisemitismo, el odio y el terrorismo, y entre sus postulados fundacionales se encuentran la enseñanza del Holocausto a generaciones venideras y la defensa del pueblo judío y de la legitimidad de Israel.

»“El antisemitismo que se disfraza de antisionismo no tiene nada que ver con las críticas (legítimas) a las políticas del Gobierno en Israel y ese tipo de lenguaje como el que sionismo es una perversión del judaísmo son antisemitismo”, sentencia.

»En todos esos sentidos, Widder tipifica entre las declaraciones más graves las de altos dirigentes venezolanos donde “el antisemitismo es promovido desde el propio Estado y basta con ver que la comunidad judía es ahora menos de la mitad de lo que llegó a ser”.

»En su Argentina natal encuentra preocupantes recientes hechos y declaraciones políticas, entre ellos algunos polémicos mensajes a los que “la presidenta de la República (Cristina Fernández de Kirchner) ha dado difusión a través de Twitter”.

»“Vemos con mucha preocupación que hay algún esfuerzo por vincular a los poseedores de bonos de deuda –los llamados “fondos buitre”– con una ruta de dinero que conduce al fiscal muerto (Alberto) Nisman y a dirigentes judíos (...) una suerte de nueva conspiración atribuida a los judíos contra la nación”, explica al compararlo con la teoría conspiratoria del “Plan Andinia”, versión local de los Protocolos de los Sabios de Sión difundida en 1971.

»Como solución al fenómeno del antisemitismo, Widder apela a la gente de buena voluntad (“hay mucha”) y a establecer coaliciones con todo tipo de grupos que trabajan en la tolerancia y el diálogo. En esa función destaca el papel de Francisco, “no desde que es Papa, sino desde que era el cardenal Bergoglio”.

»“Él ya tenía una trayectoria de tender la mano, de dialogar, de lo que llamamos siempre la cultura del encuentro. Y su elección como Papa es para Argentina, Latinoamérica y las Américas toda una revolución porque su mensaje excede la lucha contra el antisemitismo y promueve el entendimiento como salida positiva a cualquier conflicto”, concluye.»






Planetario de la Universidad de Santiago de Chile presenta nueva producción digital para una pantalla en 360º envolvente»


Cooperativa.cl





«Ante un público entusiasta y atraído por la fascinación de la astronomía se llevó a cabo este viernes la avant-première del programa audiovisual "Luces del Infinito: develando los colores del Universo", que estará disponible para todo espectador a contar del primer fin de semana de junio en el Planetario de la Universidad de Santiago de Chile.

»¿Cuál es el color del Universo?, ¿realmente, observamos el espacio en colores?. Éstas y otras inquietudes serán respondidas a lo largo de esta propuesta que pretende asombrar a los visitantes este 2015. Periodo calendario que se conmemora a nivel mundial, "El Año Internacional de la Luz y el uso de las tecnologías basadas en la luz" por un acuerdo de la Organización de las Naciones Unidas (ONU).

»La nueva atracción del Planetario es una reedición de un programa analógico, pero con las facilidades y fascinaciones de la tecnología digital que permitió realizar efectos increibles inmersivos tras varios meses de desarrollo por parte de los equipos de producción y creativo de esta Institución. Trabajo que representa lo último en producción para Planetarios a nivel mundial, convirtiéndolo en un referente de la difusión de la astronómica en Latinoamérica.


»Producción propia

»La directora del Planetario Haydée Domic, cuenta con orgullo que con este estreno "tratamos de cubrir temáticas emergentes o temas que no encontramos en el mercado, y que pensamos, son un verdadero aporte para nuestros visitantes, ya sean escolares o público general... Y por otra parte, es de producción propia".

»Son imágenes impactantes de alta definición del Universo y de animación tridimensional creadas especialmente para este audiovisual y proyectadas por 8 equipos digitales en una pantalla de 628 metros cuadrados que rodean a los espectadores, en un domo de 360 grados sobre sus cabezas.

»Experiencia que, sumada a un sonido 5.1 de alta fidelidad, recorre el entorno de la sala principal. Cualidades técnicas que generan una experiencia única en el país y que complementan, de forma sorprendente, cada uno de los programas que se exhiben para el público.

»"Luces del Infinito: develando los colores del Universo" se podrá observar a contar del primer fin de semana de junio. Para conocer en detalle la programación pueden ingresar al sitio www.planetariochile.cl».






mayo 27, 2015

General Rules for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style



Indicate the edition/version being cited after the title (and Content Type or Type of Medium if present) when a book is published in more than one edition or version.

Abbreviate common words (see Abbreviation rules for editions below).

Capitalize only the first word of the edition statement, proper nouns, and proper adjectives.

Express numbers representing editions in arabic ordinals. For example: second becomes 2nd and III becomes 3rd.

End the edition statement with a period.


Según:

Citing Medicine: The NLM Style Guide for Authors, Editors, and Publishers [Internet]. 2nd edition. Chapter 2: Books


Related:

General Rules for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style

Specific Rules #1 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: Abbreviation rules for editions

Specific Rules #2 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: Non-English words for editions

Specific Rules #3 for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style: First editions

Examples for Edition (required) for Entire Books Vancouver Style (2015/08/20)






«Los extranjerismos y latinismos crudos (no adaptados) deben escribirse en cursiva»


De las preguntas más frecuentes planteadas por los
usuarios del servicio de consultas lingüísticas
de la Academia Española de la Lengua


«En la nueva ortografía se da cuenta de las normas que deben seguirse cuando se emplean en textos españoles palabras o expresiones pertenecientes a otras lenguas, siendo la principal novedad en este sentido la equiparación en el tratamiento ortográfico de todos los préstamos (voces o expresiones de otras lenguas que se incorporan al caudal léxico del español), con independencia de que procedan de lenguas vivas extranjeras (extranjerismos) o se trate de voces o expresiones latinas (latinismos).

»De acuerdo con estas normas, los extranjerismos y latinismos crudos o no adaptados —aquellos que se utilizan con su grafía y pronunciación originarias y presentan rasgos gráfico-fonológicos ajenos a la ortografía del español— deben escribirse en los textos españoles con algún tipo de marca gráfica que indique su carácter foráneo, preferentemente en letra cursiva, o bien entre comillas. En cambio, los extranjerismos y latinismos adaptados —aquellos que no presentan problemas de adecuación a la ortografía española o que han modificado su grafía o su pronunciación originarias para adecuarse a las convenciones gráfico-fonológicas de nuestra lengua— se escriben sin ningún tipo de resalte y se someten a las reglas de acentuación gráfica del español.

»Ejemplos:

»Me encanta el ballet clásico / Me encanta el balé clásico.

»Juego al paddle todos los domingos / Juego al pádel todos los domingos.

»La reunión se suspendió por falta de quorum / La reunión se suspendió por falta de cuórum.


»Así pues, según la nueva ortografía, y tal como ilustra el último ejemplo, los préstamos del latín solo se escribirán en letra redonda y con sometimiento a las reglas de acentuación gráfica del español cuando estén completamente adaptados a nuestro sistema ortográfico, al igual que se hace con los préstamos de otros idiomas.

»Por su parte, las locuciones o dichos en otras lenguas que se utilicen en textos españoles deben escribirse igualmente en cursiva —o, en su defecto, entre comillas— para señalar su carácter foráneo, su consideración de incrustaciones de otros idiomas en nuestra lengua:

»La historia tuvo un happy end de película.

»Su bien ganada fama de femme fatale le abría todas las puertas.

»La tensión fue in crescendo hasta que, finalmente, estalló el conflicto.


»Según se establece en la nueva edición de la ortografía, las locuciones latinas (expresiones pluriverbales fijas en latín que se utilizan en todas las lenguas de cultura occidentales, incluido el español, con un sentido más o menos cercano al significado literal latino) deben recibir el mismo tratamiento ortográfico que las provenientes de cualquier otra lengua. Por lo tanto, aunque hasta ahora se recomendaba escribirlas en redonda y con las tildes resultantes de aplicarles las reglas de acentuación del español, deben escribirse, de acuerdo con su carácter de expresiones foráneas, en cursiva (o entre comillas) y sin acentos gráficos, ya que estos no existen en la escritura latina:

»Así fue, grosso modo, como acabó aquel asunto.

»Se casó in articulo mortis con su novia de toda la vida.

»Renunció motu proprio a todos sus privilegios.

»Decidieron aplazar sine die las negociaciones.

»El examen post mortem reveló indicios de envenenamiento.

»Las grandes potencias eran partidarias de mantener el statu quo






Medio digital: «La solución no es adaptarse, sino transformarse»: Ouali Benmeziane, fundador y CEO de WebCongress en el EXMA 2015




EXMA

Marketing Directo



«El código de la Amazonia»



«En el interior de la selva tropical amazónica vive un pueblo que podría transformar nuestra comprensión del lenguaje humano. En el lenguaje de los Pirahãs se puede hablar, tararear, cantar e incluso silbar. Los Pirahãs no tienen palabras para expresar los colores, ni tiempo verbal pasado ni futuro y tampoco conocen los números.»

La noche temática. RTVE






mayo 26, 2015

Specific Rules #3 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles not in English



If a translation of a title is provided, place the translation in square brackets after the original language or romanized title.

Ochoa S. Base molecular de la expresion del mensaje genetico [Molecular basis of gene expression]. Madrid: Consejo Superior de Investigaciones Cientificas; 2000. 219 p. Spanish.


If a book title is in a microform (microfiche, microfile, microcard, etc.), place the specific name of the microform in square brackets following the translation.

Jousset TA. Etude et traitment de la meningite tuberculeuse [Study and treatment of meningeal tuberculosis] [microfilm]. Paris: Masson; 1933. 152 p. 1 reel: black & white, negative, 35 mm.



Según:

Citing Medicine: The NLM Style Guide for Authors, Editors, and Publishers [Internet]. 2nd edition. Chapter 2: Books


Related:

General Rules for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style

Specific Rules #1 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Both a content type and a type of medium

Specific Rules #2 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles ending in punctuation other than a period

Specific Rules #3 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles not in English

Examples for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style (2015/08/19)






Pedro - Ofício Tipógrafo (Episódio da websérie Ofícios de Jacareí)








El camino de los libros de texto gratuitos. Por un México más próspero (Documental de Canal Once – Instituto Politécnico Nacional)








mayo 22, 2015

Specific Rules #2 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles ending in punctuation other than a period



Most titles of books end in a period. Place [microfiche], [microfilm], or [microcard] inside the period.

Pennell S, editor. Women and medicine: remedy books, 1533-1865, from the Wellcome Library for the History and Understanding of Medicine, London [microfilm]. London: Wellcome Library for the History and Understanding of Medicine; c2004. 35 reels: black & white, negative, 35 mm.


If a title ends in another form of punctuation, keep that punctuation and follow [microfiche], [microfilm], or [microcard] with a period.

Barber RM. What shall I eat? [microfilm]. Hokinson HE, illustrator. New York: Macmillan Co.; 1933. 1 reel: black & white, negative, 35 mm.

Según:

Citing Medicine: The NLM Style Guide for Authors, Editors, and Publishers [Internet]. 2nd edition. Chapter 2: Books


Related:

General Rules for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style

Specific Rules #1 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Both a content type and a type of medium

Specific Rules #2 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles ending in punctuation other than a period

Specific Rules #3 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles not in English

Examples for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style (2015/08/19)






Le modèle pragmatique pour favoriser les apprentissages. Causerie de Christophe Batier avec Marcel Lebrun




Causerie de Christophe Batier avec Marcel Lebrun.





Wendy Selene Pérez y Gustavo Bracco (CNN Expansión): «Random House: cómo ser un gigante de los libros en México»



CNN Expansión



«Despidos, nuevas oficinas más pequeñas y sencillas, outsourcing logístico y un enfoque principal en autores mexicanos, temas de política y autoayuda, son las acciones con las que Peguin Random House se ha convertido en uno de los dos gigantes de libros en el país; el otro, su competidor, es Grupo Planeta.

»El autor de esa estrategia es el director general de la firma en México y Centroamérica, Roberto Banchik.

»Además, la empresa sumó 30 sellos más a su catálogo desde julio de 2014, cuando adquirió de manos de Grupo PRISA a Santillana Ediciones Generales por 72 millones de euros (100.2 millones de dólares). Entre esos nuevos sellos están Algafuara, Taurus, Aguilar, Punto de Lectura y Suma de Letras.

»La adquisición se dio en un contexto favorable para Random, pues la venta de libros en México ha crecido 50% desde 2012, dice desde Argentina el director general de Penguin Random House Latinoamérica, Javier López Llovet, a la edición del 24 de abril de 2015 de la revista Expansión.

»El pulpo editorial acumula 250 sellos en 23 países y cinco continentes. Vende más de 700 millones de ejemplares al año: impresos, audiolibros y libros electrónicos. Actualmente es líder regional en el mercado de libros en español.

»Antes de la compra a PRISA, las editoriales dominantes en el mercado hispano como en el mexicano eran Santillana, Random y Grupo Planeta, ahora la competencia de gigantes sólo queda entre dos.

»En México, el valor de facturación del mercado ascendió a 10,889 millones de pesos (mdp) en 2013, reporta la Cámara Nacional de la Industria Editorial Mexicana (Caniem). Su presidente, José Ignacio Echeverría, dice que aunque no tiene datos específicos por empresa, puede asegurar que tras la compra de la división de literatura de Santillana, los grupos Random y Planeta son los líderes.

»América Latina representó 52% de la facturación de Random en 2014 y de ese porcentaje, México representa el 35%, asegura López Llovet. Por primera vez destronó a la industria argentina y es la que genera más ingresos en el continente, dice Banchik a la revista cuya suscripción está disponible en el Kiosco Digital de Grupo Expansión.



»Adelgazar tirajes y títulos

»Bachink llegó a la empresa en febrero de 2011, un año antes de que la británica Pearson y la alemana Bertelsmann decidieran fusionar Penguin y Random House para dar paso a la casa editorial más grande del mundo. Bertelsmann tiene una participación de 53%; Pearson, de 47%.

»Random en México "estaba en una situación complicada por una producción de libros muy extensa en ejemplares y títulos, con devoluciones muy altas y problemas muy serios de morosidad en la cobranza con los clientes y pagos a proveedores”, cuenta el CEO.

»Durante muchos años, el grupo había gestionado la empresa con directores generales extranjeros que, a pesar de sus mejores esfuerzos "siempre tenían la limitación de una cultura que les era ajena”, comenta López Llovet.

»Banchik, en cambio, es mexicano, y aunque no suelta números, entre las primeras medidas que tomó, redujo los tirajes, el númeo de títulos y las novedades que salían por mes y por año.

»En 2011, “los números eran fatales”, cuenta la directora de Mercadotecnia desde hace 14 años, Pilar Gordoa. “Banchik ha establecido controles y procesos, porque el mercado es lo que es y se lee relativamente poco en referencia a otros países”.

»Los estudios lo muestran: el promedio de lectura de los mexicanos es de 2.9 libros por año, incluidos los de texto, según la Encuesta Nacional de Lectura de 2012. En España leen 10.3 libros, en Chile 5.4, y en Argentina, 4.6.



»Una logística maestra

»La labor de almacenaje, empaque y emplayado de los libros lo dejó para un tercero. “Lo nuestro es la edición, promoción, mercadotecnia, la venta, no la logística”, dice.

»“En Santillana no había una planeación de cuánto podía llegar a vender un libro y muchos quedaban en depósito, y eso es dinero que se pierde porque en depósito te cobran por tenerlos ahí”, cuenta una ex empleada del área de imprenta, que pide no mencionar su nombre porque aún tiene amigos en la editorial.

»La logística es el principal problema para las editoriales. Las pérdidas pueden ser fatales si no hay un buen control, dice el ex gerente de Logística de Random entre 2000 y 2004, Carlos Aliaga. Recuerda que en estos años las tasas de devolución eran de 70%.



»La propuesta literaria cambia

»El CEO de 50 años comenzó a dar más peso a los autores nacionales y a temas de política, narcotráfico, salud o autoayuda. De esta forma, los títulos logran colocarse a la cabeza de la lista de best sellers en las librerías nacionales. El sello más redituable, detalla Gordoa, es Debolsillo.

»“Nuestro objetivo es que Debolsillo sea la editorial dentro de la editorial”, explica la directora de Mercadotecnia. Son los libros más exitosos y con ellos queremos llegar a un mercado con un poder adquisitivo menor”.

»Otro sello vendible es Aguilar, con autores como Gaby Vargas y Yordi Rosado. Después siguen Grijalbo, Alfaguara, Plaza y Janés y literatura de Random House. Los libros de autoayuda y de superación son los más cotizados. “Nos falta poesía”, reconoce Gordoa.

»El más vendido por la filial mexicana en 2014 fue Bajo la misma estrella, de John Green. Entre los 10 más rentables están 'Adulterio', de Paulo Coelho; 'Cincuenta sombras de Grey', de E.L. James; 'El lado fácil de la gente difícil', de César Lozano, y 'Adiós a los padres', de Héctor Aguilar Camín.

»“Luego de un turn around de la compañía en 2011, Roberto logró estabilizarla y comenzó a crecer. El mercado editorial mexicano es muy complejo y con características únicas, lo que hace necesario tener un management muy afín con la cultura del país, que entienda sus necesidades y también sus particularidades”, dice López Llovet.



»Los costos de una fusión

»Cuando Random adquirió Ediciones Generales Santillana , el personal que trabajaba en esta última tuvo que dejar sus oficinas en el sur de la Ciudad de México, con amplios espacios donde los techos y muros eran sólo libros, por uno que parece más bien una redacción periodística donde trabajan uno al lado del otro en hileras.

»“Nos fuimos del edificio porque les salía muy caro y nos amontonaron a todos acá”, dice una de las editoras entrevistadas para este reportaje que prefirió el anonimato. “Creo que las oficinas describen muy bien lo que es Random: por fuera da la imagen de ser superglamorosa y gigante, pero por dentro es una maquiladora”.

»En la empresa actualmente son alrededor de 200 personas. Un empleado que pasó de Santillana a Random cuenta que los despidos comenzaron a finales de septiembre, pero no fueron tan numerosos. “De los 66 empleados, si acaso corrieron a unos cinco o seis”, cuenta. Los vendedores y los contratados vía outsourcing fueron los más afectados.

»Banchik explica las razones: “En estos procesos de fusión hay posiciones idénticas y se duplican”.

»Los pagos bajaron para quienes estaban en Santillana. Una editora compara: si el sueldo de un editor ronda ahora los 11,000 pesos, antes era de más de 18,000. “En Santillana se ganaba hasta un 30% más haciendo las mismas tareas que hacían los de Penguin Random House”, dice.

»Una traductora que también pide anonimato porque trabaja en la editorial dice que si antes percibía entre 90 y 100 pesos por página, ahora recibe de 50 a 60. Y la corrección por página pasó de 17 a 13 pesos.

»Sobre estos ajustes, López Llovet, el CEO regional, dice que Banchik “no sólo logró mejorar lo que había que mejorar, sino que se atrevió a hacer algo diferente, donde la austeridad fue apenas un pequeño eslabón en la larga cadena de cambios”.

»Banchik dice que el éxito de las fusiones depende de la gente: “Las empresas son personas y a veces las fusiones no funcionan bien cuando la gente está muy preocupada por su empleo”.



»La digitalización, el reto

»México es el principal exportador mundial de libros en América Latina. Según la Caniem, las ventas en el exterior representan 10% del total. Penguin Random House México exporta un 2% de su producción.

»El siguiente paso de la editorial en México es culminar el proceso de integración en 2015, de acuerdo con Banchik. Entre sus retos está dar más fuerza a lo digital, que por ahora no pinta. Apenas representa 1.5% del negocio de la compañía. El plan es captar más lectores jóvenes, el segmento que más crece.

»“Los grandes best sellers ahora en México son para jóvenes, lo que es una maravilla”, dice el CEO. El segmento de adultos representa 81% y el juvenil, 17%.

»Una estrategia de Penguin Random House, que también aplica Planeta, es hacer comunidad con bloggers populares: les envían las novedades y ellos las reseñan sólo si así lo desean.

»Otro reto es mejorar la distribución, porque la concentración de librerías y puntos de venta está en el Distrito Federal, Guadalajara y Monterrey.

»Gordoa, la directora de Marketing, asegura que hay “un nuevo Penguin” que no tiene que ver con el anterior a la compra de Santillana. “La verdadera historia de esta empresa va a comenzar en 2016”, dice.»






mayo 21, 2015

Specific Rules #1 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Both a content type and a type of medium



If a dissertation, master's thesis, or bibliography is in a microform, give the specific type of microform after the content type preceded by "on".

Brill S. Hygieia: health and medicine in Plato's Republic [dissertation on microfilm]. [College Park (PA)]: The Pennsylvania State University; 2004. 311 p.

Johnston PG. A survey of nursing school libraries in the city of Philadelphia [master's thesis on microcard]. Philadelphia: Drexel Institute of Technology; 1955. 55 p.



Según:

Citing Medicine: The NLM Style Guide for Authors, Editors, and Publishers [Internet]. 2nd edition. Chapter 2: Books


Related:

General Rules for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style

Specific Rules #1 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Both a content type and a type of medium

Specific Rules #2 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles ending in punctuation other than a period

Specific Rules #3 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles not in English

Examples for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style (2015/08/19)






«Ethos, pathos y logos en Facebook. El usuario de redes: nuevo “rétor” del siglo XXI»



Inmaculada Berlanga Fernández, Francisco García García, Juan Salvador Victoria Mas
«Ethos, pathos y logos en Facebook. El usuario de redes: nuevo “rétor” del siglo XXI»

Comunicar. Revista Científica Iberoamericana de Comunicación y Educación, vol. XXI, n.º 41, octubre de 2013
monográfico: «Los agujeros negros de la comunicación»

Comunicar. Revista Científica Iberoamericana de Comunicación y Educación | Grupo Comunicar. Asociación profesional de periodistas y docentes andaluces | Huelva | ESPAÑA



Extracto los siguientes apartados (artículo completo: PDF / HTML):
→ Introducción y estado de la cuestión
→ Discusión y conclusiones
→ Referencias




«Introducción y estado de la cuestión

»El presente estudio aborda la presencia de la Retórica en la comunicación generada en las redes sociales on-line. Concretamente pretende mostrar cómo el usuario de estas plataformas utiliza las estrategias comunicativas descritas por la disciplina retórica desde sus comienzos en la antigüedad grecolatina. Este empleo del “ethos, logos y pathos” y —de forma señalada— el abundante uso de figuras retóricas, presupone la presencia de aspectos humanistas en la comunicación en red y al mismo tiempo le otorga una enorme creatividad. Tales parámetros unidos a los recursos que ofertan las tecnologías emergentes configuran la fuerza persuasiva que caracteriza a estas plataformas como fruto de la llamada inteligencia colectiva (Flores, 2009: 78; Aguaded & al., 2009). En pocos años se ha consolidado una sociedad de “todo comunicación”, en la que la información circula prioritariamente a través de redes sociales, con millones de personas conectadas en todo el mundo. Las redes se han impuesto formando ya parte de nuestra vida personal, social y laboral (Boyld & Ellison, 2008). Al acercarnos al discurso de las redes —Comunicación mediada por tecnología— es fácil apreciar los profundos cambios epistemológicos producidos en el campo de la comunicación. Pensamos que una de las paradojas teóricas de nuestro tiempo, radica en el hecho de que “junto a las grandes mutaciones tecno-científicas que redefinen el fenómeno de la comunicación, los modelos que pretenden explicarlo son de inspiración logo-céntrico y literaria” (Cuadras, 2009: 23). Compartimos con este experto en Semiología la creencia de que el fenómeno comunicacional precisa ser repensado desde una teoría comunicacional en red de índole tecno-genética. Y puesto que este fenómeno se resiste a ser aprehendido desde los modelos al uso, los modelos teóricos comunicacionales y que han sido la falsilla para pensar la comunicación y se presentan ahora como susceptibles de revisión a fin de poner en evidencia sus límites y abrirse así a nuevas construcciones de sus elementos.

»En este proceso de cambio siguen reconociéndose claramente los elementos y estrategias de la Retórica clásica pero ahora reforzados por las posibilidades que ofertan las tecnologías emergentes.

»Ante el desplazamiento de los modelos comunes anteriores se requiere la necesidad del estudio y prospección de nuevas pautas para su necesaria comprensión crítica. Así, St. Amant (2002) defiende la necesidad de comparar los modelos de la comunicación mediada por ordenadores con los de la comunicación intercultural para encontrar convergencias. En esta línea, la presencia de la Retórica en Internet está generando interesantes producciones científicas (Albaladejo, 2007; Warnick, 2011; Berlanga & Alberich, 2012: 143-144); la red es un espacio retórico en su configuración (Barbules, 2002), y también lo es por la presencia de figuras retóricas en su interfaz (Clément, 1995; Gamonal, 2004). Pero las mutuas transferencias entre retórica y las redes sociales se presentan como un campo de estudio novedoso donde no existen por el momento investigaciones concluyentes. En el seno de este proceso de cambio y sustitución de nociones y herramientas claves, nuestro estudio contribuiría a la actual fase de investigación de sus posibilidades y alcance.

»De igual forma consideramos muy pertinente que, moviéndonos en el campo de la comunicación, la mirada se dirija al mundo clásico. No solo por una razón obvia: fue en la cultura grecolatina donde nació y se estructuró el arte de persuadir mediante el discurso con unos principios aún vigentes en la actualidad. También es conveniente y oportuno recalar en los principios clásicos, originales —no hay nada más original que volver a los orígenes— en un momento histórico como el que vivimos, caracterizado por tal trepidación, inmediatez y superávit de información, que nos aboca, aun sin quererlo, a una comunicación despersonalizada y superficial. Frente a ello, la presente investigación se enmarca en una línea genérica de recuperación del humanismo y la antropología clásica para el campo de la comunicación tecnológica (Sanderson, 1989; Victoria, Gómez & Arjona, 2012).



»Discusión y conclusiones

»Después de analizar las conversaciones del muro de tres usuarios que representan cada uno de los perfiles de redes en España tipificados según el estudio de The Cocktail Analysis en 2012, podemos sostener la existencia de un componente retórico de la comunicación que se genera en estas plataformas, concretamente en la red Facebook. Se confirma así el objetivo que nos habíamos propuesto: demostrar la naturaleza retórica de las conversaciones por el empleo de los usuarios de redes de estrategias, operaciones y figuras retóricas.

»Los resultados obtenidos apuntan a un uso de la Retórica por parte de los usuarios de la red con el sentido que a lo largo de la historia ha tenido: el de instrumento social. Pero además, en esta red social —y en todas, en general— la Retórica ha encontrado nuevos cauces y dimensiones insospechadas: potenciación del diálogo con la interacción entre las distintas instancias participantes en la comunicación; facilidad en la actividad productiva del orador así como la actividad interpretativa del oyente; oportunidad de reconducir el discurso a raíz de la aceptación o del rechazo por parte de los usuarios; posibilidad de almacenamiento racional de la información; una pronta recuperación de la información y facilidad de enlace entre fuentes informativas y documentales. Así, la micro-red en la que se configura el muro de usuario de Facebook proporciona una mejor adecuación entre el discurso, el orador, el oyente, el contexto.

»Concretamente, el usuario de Facebook hace uso de las estrategias de todo discurso ya descritas por Aristóteles: el “ethos, el pathos y el logos”. Facebook presenta una estructura que favorece y ayuda a concretar estas estrategias. Con respecto a la estrategia del “ethos”, en los usuarios subsiste una idea de autoridad puesto que la relación que se tiene o ha tenido con una persona en el mundo real influye en la relación con ella en el mundo virtual, y este conocimiento es la razón por la que se le agrega como amigo. El “logos” como estrategia retórica apenas aparece en esta red; se encuentra supeditada a las otras dos. En Facebook los temas y mensajes del propio discurso “per se” son secundarios para la persuasión, y se pueden calificar de intrascendentes o triviales, pues lo fundamental en cada micro-red es que el usuario se mueve entre amigos-familiares. No obstante en otro tipo de redes (por ejemplo, la red profesional LinkedIn) el logos adquiere un papel predominante. En cuanto al “pathos”, la propia naturaleza de Facebook lo configura como el factor dominante de la red. El muro tiene una clara orientación hacia la empatía y la relación afectiva. Por eso se llama “amigos” (con toda la profundidad semántica del término) a quienes simplemente han tenido entrada en la micro-red. La naturaleza retórica del muro de Facebook gana peso por el carácter dialógico de la red. La participación en una red como Facebook se basa en el diálogo y en el asentimiento: cada intervención en el muro del usuario viene acompañada por la expresión interactiva: “me gusta”. Los emisores de los mensajes que hemos recogido han buscado una reacción por parte de sus receptores; esto es, que estén de acuerdo con el contenido del mensaje (haciendo clic en esta expresión), o bien que abran un debate y escriban algo en el espacio que se les ofrece para ello. Se ha visto que los usuarios de Facebook han seguido unos parámetros retóricos, aun sin saberlo o ser muy conscientes de ese uso en casi la totalidad de los casos. Por tanto, no está fuera de lugar concluir que la Retórica se presenta como una dimensión inherente al ser humano —ser social y dialogante— cuyo estudio coincide con el propio discurso humano y que afecta, por tanto, a todas las actividades humanas. Según los datos obtenidos, plasmados en la imagen de una red, su empleo contribuye a la comunicación y genera respuestas.

»El abundante uso de figuras retóricas permite la participación activa del oyente en el discurso, estimula la imaginación, evita acoger pasivamente el mensaje, envuelve al interlocutor en el proceso de comunicación de un modo tan personal que su respuesta, ante la información recibida, tiene un toque de originalidad y de creatividad. En definitiva, la red suministra unos apoyos a la persuasión y a la comunicación como nunca antes había tenido. Todas estas particularidades configuran al usuario de Facebook como el nuevo rétor de nuestro tiempo. Las hipótesis de partida de esta investigación quedan, por tanto, verificadas: las redes sociales pueden verse como un nuevo espacio retórico o ágora del siglo XXI. La Retórica tiene una intensa presencia en la comunicación audiovisual que se genera en las redes sociales. El discurso de los usuarios de las redes sociales está pleno de figuras retóricas que generan pensamiento, diálogo, comunicación más eficaz.

»Con estos resultados queremos abrir vías de reflexión en la investigación edu-comunicativa para no obviar una disciplina transversal —como es la Retórica— cuyos principios aportan enormes posibilidades a la hora de lograr una comunicación más eficaz, humana y creativa; en definitiva, brindar la oportunidad de efectuar una lectura de la realidad que rompa con los parámetros de una sola visión, de trascender lo inmediato, haciendo uso de saberes, teorías y experiencias muy diferentes. El “soy humano y nada humano me es ajeno” de Terencio, es necesario para el actual modelo científico, donde la orientación pragmática se impone como único valor. Pragmática que inunda también lo social y en consonancia, el enfoque actual de la comunicación.

»Ahora bien, con los resultados en mano, nos parece que el reflejo de la intensidad retórica de los discursos de los usuarios, esto es, la relación entre las figuras empleadas y su fuerza, podría haber sido más profunda y directa. Este aspecto sufre las limitaciones derivadas de analizar unas conversaciones escritas y en las que se ha contactado solo con el usuario dueño del muro. Para llegar a afirmaciones más concluyentes en este aspecto creemos se precisaría un focus group con el resto de participantes de una conversación de muro. Permanece la sugerencia para futuras profundizaciones. Y es que esta investigación, por sus mismas peculiaridades, no la consideramos ni acabada ni definitiva. La propia evolución del objeto de estudio demanda una constante actualización y reformulación metodológica. Quedan así abiertas líneas futuras de trabajo acerca del componente retórico en los medios de comunicación emergentes.



»Referencias

»Aguaded, J.I. & López-Meneses, E. & Ballesteros, C. (2009). Web 2.0. Un nuevo escenario de inteligencia colectiva. In La universidad y las tecnologías de la información y el conocimiento. Reflexiones y experiencias (pp. 55-69). Sevilla: Mergablum.

»Albaladejo, T. (2007). Creación neológica y retórica en la comunicación digital. In R. Sarmiento & F. Vilches, (Coords.), Neologismos y sociedad del conocimiento. Funciones de la lengua en la era de la globalización. (pp. 79-90). Barcelona: Ariel.

»Aristotle (1991). On Rhetoric. A Theory of Civic Discourse (Trans. and ann. by George A. Kennedy). Oxford: Oxford University Press.

»Berelson, B. (1952). Content Analysis in Communication Research. Glencoe: Free Press.

»Berlanga, I. & Alberich, J. (2012). Retórica y comunicación en red: convergencias y analogías. Nuevas propuestas docentes. Estudios sobre el Mensaje Periodístico 18, 141-150. (doi.org/10.5209/rev_ESMP.2012.v18.40920).

»Boyd, D. & Ellison, N. (2008). Social Network Sites: Definition, History, and Schol-arship. Journal of Computer-Mediated Communication, 13, 11. Indiana: University of Indiana. http://jcmc.indiana.edu/vol13/issue1/boyd.ellison.htm (28-01-2013)

»Burbules, N. (2002). The Web as a Rethorical Place. In I. Snyder (Ed.), Silicon Liter-acies. Communication, Innovation and Education in the Electronic Age (pp. 75-84). Abingdon: Routledge.

»Castells, M. (2008). The New Public Sphere: Global Civil Society, Communication Net-works, and Global Governance. The ANNALS of the American Academy of Political and Social Science, 616, 1, 78-93.

»Clément, J. (1995). Du texte à l’hypertexte: vers une épistémologie de la discursivité hyper-textuelle. In J.P. Balpe, A. Lelu & I. Saleh (Coords.), Hypertextes et hypermédias: Réalisations, outils, méthods. Paris: Hermès.

»Cuadras, A. (2009). La comunicación política en la era digital. A propósito de la irrupción de Barack Obama. Comunicación: estudios venezolanos de comunicación, 145, 22-32. (http://gumilla.org/biblioteca/bases/biblo/texto/COM2009145_22-32.pdf) (11-01-2013).

»Dahlberg, L. (2001). The Internet and Democratic Discourse: Exploring. The Prospects of Online Deliberative Forums Extending the Public Sphere. Information, Communication & Society, 4 (4), 615-633.

»Flores, J. M. (2009). Nuevos modelos de comunicación, perfiles y tendencias en las redes sociales. Revista Comunicar, 33, 73-81. (DOI:10.3916/c33-2009-02-007).

»Gamonal, A. (2004). La Retórica en Internet. Icono 14, 3. Madrid: Asociación científica Icono 14. (www.icono14.net/revista/num3/art1/all.html) (09-01-2013).

»García-García, F. (2000). La publicidad en radio: imágenes de baja intensidad retó-rica. In Pena, A. (coord.), La publicidad en la radio. (pp. 29-60). Pontevedra: Diputación de Pontevedra.

»Kiss, D. & Castro, E. (2004). Comunicación interpersonal en Internet, Convergencia 11, 227-301.

»McLuhan, M. (2009). Comprender los medios de comunicación. Las extensiones del ser humano. Barcelona: Paidós.

»Paolillo, J. (1999). The Virtual Speech Community: Social Network and Language Variation on IRC. Journal of Computer-Mediated Communication. (http://dx.doi.org/10.1111/j.1083-6101.1999.tb00109.x).

»Rintell, E, Mulholland, J. & Pittam, J. (2001). First Things First: Internet Relay Chat Openings, Journal of Computer-Mediated Communication, 6, 3. (DOI:10.1111/j.1083-6101.2001.tb00125.x).

»Sanderson, S. (1989): Human Communication as a Field of Study. New York: State University of New York.

»St.Amant, K. (2002). When Cultures and Computers Collide. Rethinking Computer-Mediated Communication according to International and Intercultural Communica-tion Expectations, Journal of Business and Technical Communication, 16, 2, 196-214. (DOI:10.1177/1050651902016002003).

»Stake, R. (1995). Investigación con estudio de casos. Madrid: Morata.

»The Cocktail Analysis (2012). (http://tcanalysis.com/blog/posts/infografia-4-c2-aa-oleada-observatorio-de-redes-sociales) (09-01-2013).

»Victoria, J.S., Gómez, A. & Arjona, B. (2012): Comunicación Slow (y la publicidad como excusa). Madrid: Fragua.

»Warnick, B. (2011). Rhetorical Criticism in New Media Environments. Rhetoric Re-view, 20, 1/2. JSTOR.

»Yus, F. (2011). Cyberpragmatics: Internet-mediated Communication in Context. Amsterdam: John Benjamins Publishing Company.»







«Libro electrónico: cuestión de costumbre y de precio. Opina el editor Michael Bashkar»



Alejandra Rodríguez Ballester, Clarín | Buenos Aires. ARGENTINA



«Los escalofríos que recorren el mundo de la edición desde la llegada del libro electrónico —precios bajísimos, autoedición—, no parecen haberse disipado.

»¿Sobrevivirán los editores de la galaxia Gutemberg? El experto inglés Michael Bhaskar —editor de ebooks, e investigador de los nuevos medios y la tecnología— presentó una perspectiva optimista hace unos días, en el marco de las Jornadas profesionales.

»“¿Ahora que todos son editores en la web, qué tenemos para ofrecer los profesionales de la edición?”, se pregunta el autor de La máquina de contenido, un observador de las empresas que se lanzan a la edición digital, quien fundó su propia editorial de ebooks, llamada Canelo. “Editar no puede hacerse con un algoritmo, tiene que ver con los sentimientos, con cultivar el gusto”, dice Bhaskar, que asigna a los editores el rol de curadores de la enorme masa de discursos que circulan en la web.


»¿Qué experiencias novedosas se están realizando?

»Los editores están haciendo editoriales digitales, editoriales de arte, edición multimedial, encontrando puentes entre videojuegos y literatura, buscando nuevas formas comerciales como la venta por suscripción, nuevas formas de llevar los libros electrónicos a los celulares, a las bibliotecas, nuevas políticas de precios, como poner varios ebooks en un combo y demás. Es una explosión de ideas: muchas fracasarán, es lo que sucede con las nuevas empresas, pero ese proceso es lo que hace que finalmente las cosas funcionen.


»¿Cómo son los ebooks de su editorial? ¿Son muy diferentes de los libros en papel?

»Son similares en todo, excepto que no existe el objeto físico. Editamos libros de ficción, de narrativa, y en ese sentido no hay ninguna diferencia. Sólo que mientras que muchas editoriales trabajan tercerizando el trabajo, el nuestro se parece más a la producción artesanal. Pero no queremos reinventar el libro, sabemos que los lectores sólo quieren una gran experiencia de lectura, no quieren encontrar elementos que los distraigan de su lectura. Quieren perderse en las palabras y tratamos de darles eso.


»Usted afirma que la edición digital tiene que ver con dar un marco de referencia al contenido. ¿Cuáles son los rasgos de ese marco?

»Uno nunca se encuentra con el contenido a menos que sea dentro de alguna clase de marco. Un diario en papel o la página web de un diario dan un marco a la información, el contenido debe ser distribuido bajo cierto marco. Eso vale igual para los libros. Pero más allá de esto, está el marco subjetivo, que es en parte marketing, en parte marca, en parte conversación. Este elemento subjetivo es cada vez más importante. Para el periódico inglés The Guardian es menos importante hoy su existencia en papel que el hecho de tener una marca a la que la gente recurre.


»¿El precio del ebook debe ser el mismo que el del libro en papel o más barato?

»Creo que tiene que ser más barato. La gente no quiere pagar por un archivo digital lo que pagaría por el objeto físico. Sienten que hay algo que falta. En realidad, el costo de impresión es una pequeña parte del costo total del libro. Se está pagando por el sello detrás del libro y la propiedad intelectual. Pero el objeto físico crea la ficción de que estás comprando un objeto, no una idea. Y eso es difícil de superar. Si los ebooks realmente van a despegar alguna vez, deberán ser más baratos. Es por eso que la adopción del ebook entre los lectores es mayor en el Reino Unido y en Estados Unidos, porque hay libertad para que los libros electrónicos sean mucho más baratos. En cambio, en Alemania y Francia, el precio está atado al del libro en papel. Si en la Argentina el ebook no despega, seguramente tiene relación con el precio.»




mayo 20, 2015

General Rules for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style



Indicate the type of medium (microfiche, ultrafiche, microfilm, microcard, etc.) following the title (and Content Type, if present) when a book is published in a microform.

Place the name of the medium in square brackets and end with a period outside the closing bracket, such as [microfiche].

Add information about the medium according to the instructions under Physical Description below.

See Chapter 15 for books in audiovisual formats, Chapter 18 for books on CD-ROM, DVD, or disk, and Chapter 22 for Internet books.


Según:

Citing Medicine: The NLM Style Guide for Authors, Editors, and Publishers [Internet]. 2nd edition. Chapter 2: Books


Related:

General Rules for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style

Specific Rules #1 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Both a content type and a type of medium

Specific Rules #2 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles ending in punctuation other than a period

Specific Rules #3 for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style: Titles not in English

Examples for Type of Medium (required) for Entire Books Vancouver Style (2015/08/19)






«Normas de escritura de los prefijos: exmarido, ex primer ministro»


De las preguntas más frecuentes planteadas por los
usuarios del servicio de consultas lingüísticas
de la Academia Española de la Lengua


«Los prefijos son elementos afijos, carentes de autonomía, que se anteponen a una base léxica (una palabra o una expresión pluriverbal) a la que aportan diversos valores semánticos. Se resumen a continuación las normas que deben seguirse para la correcta escritura de los prefijos en español:

»• Se escriben siempre soldados a la base a la que afectan cuando esta es univerbal, es decir, cuando está constituida por una sola palabra: antiadherente, antirrobo, antitabaco, cuasidelito, cuasiautomático, exalcohólico, exjefe, exministro, exnovio, expresidente, prepago, precontrato, posventa, posmoderno, proamnistía, provida, probritánico, vicealcalde, vicesecretario, supermodelo, superaburrido, superbién, etc. En este caso, no se consideran correctas las grafías en las que el prefijo aparece unido con guion a la palabra base (*anti-mafia, *anti-cancerígeno) o separado de ella por un espacio en blanco (*anti mafia, *anti cancerígeno). Si se forma una palabra anteponiendo a la base varios prefijos, estos deben escribirse igualmente soldados, sin guion intermedio: antiposmodernista, requetesuperguapo.

»• Se unen con guion a la palabra base cuando esta comienza por mayúscula, de ahí que se emplee este signo de enlace cuando el prefijo se antepone a una sigla o a un nombre propio univerbal: anti-ALCA, mini-USB, pos-Gorbachov, pro-Obama. El guion sirve en estos casos para evitar la anomalía que supone, en nuestro sistema ortográfico, que aparezca una minúscula seguida de una mayúscula en posición interior de palabra. También es necesario emplear el guion cuando la base es un número, con el fin de separar la secuencia de letras de la de cifras: sub-21, super-8.

»• Se escriben necesariamente separados de la base a la que afectan cuando esta es pluriverbal, es decir, cuando está constituida por varias palabras. Hay determinados prefijos, como ex-, anti- o pro-, que son especialmente proclives, por su significado, a unirse a bases de este tipo, ya se trate de locuciones o de grupos sintácticos, característica por la cual la gramática ha acuñado para ellos la denominación de prefijos separables: ex relaciones públicas, anti pena de muerte, pro derechos humanos. Esta misma circunstancia puede darse también con otros prefijos: pre Segunda Guerra Mundial, super en forma, vice primer ministro.


»Así pues, un mismo prefijo se escribirá soldado a la base, unido a ella con guion o completamente separado en función de los factores arriba indicados: antimafia, anti-OTAN, anti ácido láctico; provida, pro-OLP, pro derechos humanos; supercansado, super-8, super en forma, etc.

»Las normas aquí expuestas rigen para todos los prefijos, incluido ex-. Para este prefijo se venía prescribiendo hasta ahora la escritura separada —cuando, con el sentido de ‘que fue y ya no es’, se antepone a sustantivos que denotan ocupaciones, cargos, relaciones o parentescos alterables y otro tipo de situaciones circunstanciales de las personas.

»A partir de la edición de la Ortografía de 2010, ex- debe someterse a las normas generales que rigen para la escritura de todos los prefijos y, por tanto, se escribirá unido a la base si esta es univerbal (exjugador, exnovio, expresidente, etc.), aunque la palabra prefijada pueda llevar un complemento o adjetivo especificativo detrás: exjugador del Real Madrid, exnovio de mi hermana, expresidente brasileño, etc.; y se escribirá separado de la base si esta es pluriverbal: ex cabeza rapada, ex número uno, ex teniente de alcalde, ex primera dama, etc.»


* Nota de plaka logika: El asterisco indica que se trata de formas hipotéticas e incorrectas, aquellas que en la web de la RAE aparecen con una pequeña aspa encerrada en un círculo, ambos de color rojo y en posición de superíndice en el lado izquierdo de la palabra.