diciembre 20, 2019

«Entrevista de Union Presse a Remedios Garrido García, presidenta de la ANVP (Agrupación Nacional de Vendedores de Publicaciones)»



Valentine Puaux (@val_carlotta), Union Presse, n.º 441 (Septembre 2019)



« Impossible de manquer son magasin, situé près de la Puerta Real, à Grenade en Espagne.

» C’est ici que Remedios Garrido García, première femme à avoir été nommée présidente nationale de l’Agrupación Nacional de Vendedores de Publicaciones (ANVP) il y a un an, vend ses 14 quotidiens, ses magazines, livres et publications internationales, tout en gérant l’agenda de son organisation syndicale et professionnelle.

» Mais avec les nouveaux usages du numérique et la crise économique, force est de constater pour elle, après 20 ans de métier au service de presse, que le secteur s’est radicalement affaibli. “La moitié des points de vente a fermé en Espagne”, résume ainsi Remedios Garrido García.

» C’est là qu’intervient l’ANVP, association fondée en 2011, qui permet aux marchands de presse de “se défendre des abus des éditeurs et des distributeurs, quels qu’ils soient”.

» Comparable dans ses objectifs à Culture Presse, celle-ci se déploie sur tout le territoire avec plusieurs délégations régionales, et regroupe quelque 2 000 adhérents.

» Elle s’appuie également sur la Comisión Nacional de Vendedores de Prensa, une confédération qui joue notamment le rôle de médiateur entre vendeurs, éditeurs, et les cinq messageries du pays.

» Comme en France, les chantiers de réforme ne manquent pas. Première difficulté, la décentralisation, chaque région d’Espagne ayant ses propres lois et règles. “Nous réfléchissions à une unification des critères et des conditions pour devenir marchand de presse, et dans la distribution”, explique la présidente de l’ANVP.

» Seconde mission, écouter les revendications des adhérents, qui souvent, sont dans un rapport de force défavorable face aux éditeurs. Enfin, Remedios Garrido García veut promouvoir la diversification des commerces… et redéfinir le rôle de chacun. “Nous avons lutté pendant des années contre la vente des produits de presse par les buralistes, ayant le même pourcentage de commission que nous, alors que de notre côté, on ne peut pas vendre de tabac avec la même marge”, explique-t-elle.

» Pas question pour la commerçante de baisser les bras. La présidente de l’ANVP veut ainsi organiser davantage de rencontres et d’assemblées car “le fait de s’associer est l’unique solution pour lutter contre des problèmes communs”. Elle se félicite même du travail accompli à l’international : “nous sommes régulièrement en contact, physique ou par mail avec nos homologues du Mexique et de l’Argentine”. Et avec Culture Presse prochainement ? On lance les paris...».


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